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Le Québécois accusé d'avoir kidnappé un couple de septuagénaires dans l'État de New York était de retour en cour mardi pour le début de son procès.
Le Québécois accusé d'avoir kidnappé un couple de septuagénaires dans l'État de New York était de retour en cour mardi pour le début de son procès.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News
Les aînés ont été enlevés de leur domicile dans la petite ville de Moira, N.Y., près de la frontière canadienne, en septembre 2020 et retrouvés à Magog, dans les Cantons-de-l'Est.
Gary Arnold, de Hinchinbrooke, au Québec, est accusé de sept infractions, dont l'enlèvement, la détention illégale, l'extorsion et le complot.
Il est accusé d'avoir pris d'assaut la maison du couple et d'avoir forcé James Helm, 76 ans, et sa femme, Sandra, Helm, 70 ans, à monter dans un véhicule.
Selon l'accusation, M. Arnold les a amenés au Canada via Akwesasne, le territoire de la nation mohawk qui chevauche la frontière canado-américaine.
Ils ont ensuite été emmenés par bateau à Valleyfield, au Québec, où deux hommes, Franco D'Onofrio, 57 ans, et Kosmas Dristas, 51 ans, les attendaient.
Dans sa déclaration d'ouverture, la procureure de la Couronne Kim Chaiken a expliqué qu'Arnold avait coordonné le transport de nuit des deux otages vers un chalet à Magog, où d'autres complices attendaient.
Dans sa déclaration liminaire, la procureure a déclaré que si de nombreuses personnes étaient impliquées dans le complot, c'est Arnold qui a dirigé l'opération.
De retour dans l'État de New York, le fils du couple, Michael Helm, a compris que quelque chose n'allait pas. Il a rapidement commencé à recevoir des appels des ravisseurs, qui réclamaient de la cocaïne, ou l'argent de la drogue, au petit-fils du couple.
L'équipe tactique de la Sûreté du Québec a pu retrouver le couple à Magog à l'aide d'appareils de repérage et d'écoutes téléphoniques.
Trois personnes ont été arrêtées sur place et les Helms ont été relâchés sans blessure.
La Couronne a insisté auprès du jury sur le fait que le couple n'avait absolument rien à voir avec les activités de leur petit-fils.
Le procès se déroule devant un jury anglophone et devrait durer plus de deux mois.
La Couronne dit qu'elle prévoit d'appeler 14 témoins, y compris les victimes d'enlèvement, et d'introduire des bandes de surveillance et des écoutes téléphoniques pour faire valoir ses arguments.