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Les fraudeurs font miroiter des offres de prêts personnels, de prêts auto ou de prêts hypothécaires à des taux très avantageux, un stratagème pour exiger quelques milliers de dollars en frais divers, payables à l'avance par virements.
De faux prêteurs d’argent font actuellement des victimes au Québec notamment via les médias sociaux. L’arnaque est dénoncée par l’Autorité des marchés financiers (AMF) et l’Office de la protection du consommateur (OPC).
Les fraudeurs font miroiter des offres de prêts personnels, de prêts auto ou de prêts hypothécaires à des taux très avantageux, un stratagème pour exiger quelques milliers de dollars en frais divers, payables à l'avance par virements.
L’AFM et l’OPC affirment que les malfaiteurs recueillent au passage des renseignements personnels hautement sensibles, comme les coordonnées bancaires des emprunteurs.
Il faut être d’autant plus prudent selon les deux groupes alors que les fraudeurs «prétendent être affiliés à des institutions financières reconnues».
«Souvent, leur nom affiché ne correspond à aucune dénomination sociale enregistrée au Québec. Leur site web peut être hébergé à l'extérieur du Québec. Bien entendu, ces organisations ne disposent pas du certificat ou du permis requis, selon le cas, par l'AMF ou par l'OPC», soulignent les deux organisations dans un communiqué aux médias.
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L’AMF et l’OPC rappellent d’ailleurs que vous ne devriez jamais solliciter un emprunt auprès d'une personne ou d'une organisation sans faire de vérifications.
«Qu'il s'agisse d'un prêteur ou d'un courtier, il ne devrait jamais être question de payer des frais à l'avance lorsque l'on cherche à emprunter. Surtout, comme les transferts de fonds peuvent ne pas être retraçables ou faire l'objet d'un rappel, on ne devrait jamais faire de virement bancaire à une entreprise ou à un individu, à moins de n'avoir aucun doute sur l'honnêteté du destinataire.»
Les consommateurs peuvent dénoncer à l'AMF ou à l'OPC les entreprises qui offrent illégalement du crédit. Celles qui commettent de la fraude doivent être rapportées à la police et au Centre antifraude du Canada.
Le Centre antifraude du Canada signalait par ailleurs récemment divers fraudes liées notamment à la vente et à l'achat de biens sur le Web, aux fournisseurs de services de téléphonie cellulaire, à des dons pour soutenir l'Ukraine et à la COVID-19.
Depuis le début de l'année, en date du 31 mars 2022, le Centre antifraude du Canada signale 21 256 fraudes touchant 13 433 victimes dont les pertes financières totalisent 125$.
Les fraudes liées à la COVID-19 représentent à elles seules 32 442 signalements entre le 6 mars 2020 et le 31 mars 2022. On compte ainsi plus de 29 500 victimes et les pertes financières attribuables à la fraude liée à la COVID-19 s'élèvent à plus de 8M$.