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«La mort d'une personne, quel que soit le contexte, n'est jamais souhaitable et demeure une tragédie.»
Le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) a déclenché une enquête sur les circonstances entourant une intervention du Service de police de la Ville de Gatineau (SPVG) pendant laquelle un policier a été gravement blessé par arme blanche, mercredi soir, par un individu qui a été tué par les forces de l'ordre.
Vers 23 h 50, un appel a été reçu au 911 concernant une personne tenant des propos inquiétants. Quelques minutes après l'arrivée du SPVG sur les lieux, une bagarre aurait éclaté entre un policier et la personne. Le policier aurait alors été gravement blessé par des coups de couteau le laissant avec de multiples lacérations aux bras, aux épaules et au cou.
D'autres policiers seraient ensuite arrivés sur les lieux et auraient fait feu en direction de la personne qui aurait été blessée par un tir. Les premiers soins lui auraient alors été prodigués jusqu'à l'arrivée des ambulanciers, mais son décès a été constaté sur les lieux.
Selon le directeur du SPVG, Simon Fournier, les dernières heures ont été «très chargées émotivement pour plusieurs policiers, policières et employé(e)s civil(e)s du Service de police».
«La mort d'une personne, quel que soit le contexte, n'est jamais souhaitable et demeure une tragédie», a-t-il déclaré dans un communiqué de presse. «Bien que nous soyons nous-mêmes ébranlés qu'un collègue ait été grièvement blessé, nous avons une pensée pour la famille de l'individu ayant perdu la vie.»
M. Fournier explique que les coups de couteau portés au policier n'ont pas atteint d'organe ni d'artère. Le policier serait sorti de l'hôpital. Une cellule de crise a été établie au sein du SPVG pour soutenir les employés qui en ressentent le besoin.
«Dans ces moments difficiles, nous ne ménagerons aucun effort quant à la santé psychologique de notre personnel engagé à servir et protéger la population gatinoise, ajoute M. Fournier. Au nom de toute l'équipe du SPVG, nous tenons à vous remercier pour tous les messages d'appuis et d'encouragement que nous avons reçus depuis la nuit dernière.»
Au total, cinq enquêteurs du BEI ont été mandatés pour d’enquêter sur les circonstances entourant l’intervention de mercredi soir.