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L’aide du public est demandé afin d’identifier les lieux où il pourrait se trouver.
Un projet doit être amorcé ce printemps par le Conseil régional de l’environnement du Centre-du-Québec visant à identifier les sites potentiels de nidification du martinet ramoneur. Cet oiseau migrateur est classé comme menacé en vertu de la Loi sur les espèces en péril du Canada.
Il passe ses hivers en Amérique du Sud et revient au pays pendant le mois de mai. Cet animal convoite principalement les larges et hautes cheminées de maçonnerie des bâtiments industriels ou religieux des années 1960.
La destruction, la rénovation ou l’ajout de pare-étincelles et de gaines de métal réduisent considérablement le nombre de sites potentiels. Un lieu ne peut d’ailleurs accueillir qu’une famille selon la chargée de projet au CRECQ Rébécca Matte.
La chargée de projet Rébécca Matte observe le martinet ramoneur.
L’équipe de biologistes de l’organisation sollicite donc l’aide de la population du Centre-du-Québec pour les soutenir dans l’identification des endroits propices à la nidification du martinet ramoneur. Ils doivent être en briques ou pierres, sans chapeau, avec une ouverture de plus de 30 cm à son embouchure. En dehors de la période de reproduction, certaines cheminées de grandes dimensions servent de dortoir pour l’espèce en migration et ces sites de repos peuvent accueillir jusqu’à des centaines d’individus.
Le martinet ramoneur a la taille d’une petite hirondelle. Il arbore un plumage de couleur brun-gris. Ses ailes déployées lui donnent l’apparence d’un boomerang dans les airs. Ses piaillements sont d’ailleurs incessants en plein vol. Il chasse constamment des insectes et ne se pose jamais, sauf lorsqu’il retourne dans sa cheminée.
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