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Les négociations sont toujours en cours entre les transporteurs scolaires et les centres de services scolaires, ainsi que les commissions scolaires.
À l'approche de la rentrée 2022, le gouvernement du Québec a nommé Me Claude Sauvageau à titre de négociateur dans le cadre de l'actuelle négociation des contrats de transport scolaire.
Me Sauvageau devra rallier les parties pour trouver un accord commun lors d'un sprint de négociation, dans le but de ne pas désavantager les élèves et de soutenir les centres de services scolaires, ainsi que les commissions scolaires.
Plusieurs contrats de transport scolaire sont échus depuis le 30 juin dernier. Les transporteurs de plusieurs régions du Québec refusent de renouveler leur contrat avec les centres de services scolaires, selon la Fédération des employés de services publics.
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Les conducteurs de véhicules scolaires réclament une hausse de 7000 $ par circuit, uniquement pour les salaires, par le biais d'une enveloppe dédiée exclusivement à la rémunération, avait précisé le syndicat.
Les négociations sont toujours en cours.
«Ces négociations sont teintées par divers enjeux qui affectent l'industrie du transport scolaire, dont l'inflation et la hausse des dépenses d'exploitation (particulièrement pour le carburant), la pénurie et la hausse des coûts touchant la main-d'œuvre ainsi que les ruptures de service», indique le gouvernement par voie de communiqué.
Une rencontre devait avoir lieu mercredi entre les représentants des transporteurs et Me Sauvageau, a confirmé le ministre de l'Éducation, Jean-François Roberge.
«On passe vraiment à la vitesse supérieure, a déclaré le ministre lorsqu'il a été interpellé par les journalistes. On entre dans un blitz important, j'ai confiance qu'on va trouver une solution.»
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Le ministre Roberge s'est défendu d'avoir laissé traîner le dossier alors que la rentrée est imminente.
«On a commencé dès le mois de mai, dès le printemps, à négocier avec les transporteurs. Il y a plusieurs contrats qui étaient déjà conclus. Il y a des contrats qui se signent chaque jour», a-t-il soutenu en indiquant qu'il restait moins de la moitié des ententes à régler.
«L'important, c'est (que les contrats) soient tous signés avant la rentrée», a martelé M. Roberge en refusant de dévoiler le nombre exact d'accords toujours en suspens.
Me Sauvageau possède plus de 45 ans d'expérience en droit du travail et de l'emploi, selon ce qu'indique Québec. Il a notamment négocié des conventions collectives dans le secteur privé, le secteur municipal et les secteurs public et parapublic, dont les conventions collectives nationales du personnel enseignant et de soutien du réseau scolaire.
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Avec les informations de la Presse canadienne.