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Une autopsie sera pratiquée sur le corps pour préciser les circonstances du décès.
Deux hommes de Nicolet sont accusés d'outrage à un cadavre après qu'une perquisition de la Sûreté du Québec ait mené à la découverte d'un corps enterré dans la cour.
Pascal et Jason Martel, père et fils, ont comparu vendredi à Trois-Rivières, par visioconférence. Ils ne sont pas accusés de meurtre pour l'instant, mais il n'est pas exclu que des chefs s'ajoutent éventuellement.
Une autopsie sera pratiquée sur le corps pour préciser les circonstances du décès.
Pour les plus récentes nouvelles touchant le Centre-du-Québec, consultez le Noovo.Info.
Selon les informations obtenues par Noovo Info, la victime était un homme âgé dans la cinquantaine qui vivait avec une déficience intellectuelle. Il vivait avec les Martel depuis un peu plus d'un an.
Un témoin qui préfère ne pas être nommé indique qu'il y avait parfois de la violence à l'endroit de l'homme, comme lui frapper la tête contre un mur, ou encore le laisser nu et trempé dehors l'hiver.
Noovo Info - La cour arrière où a été retrouvé la victime à Nicolet.
La victime a été vue vivante à la mi-mars par des témoins, et les gestes reprochés remontent au 1er avril 2022 selon des documents de cours.
Pascal Martel a de nombreux antécédents judiciaires, notamment en matière de trafic de drogues, de voies de fait et de possession d'arme.
Le voisinage de la rue Monseigneur-Courchesne a été troublé d'apprendre à nouvelle, certains ont même vu les policiers creuser et sortir les sacs qui contenaient le corps.
Voyez le reportage d'Amélie St-Yves sur ce sujet au bulletin Noovo Le Fil Mauricie:
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Pascal Martel et son fils sont essentiellement des gens qu'on ne connaissait pas et qu'on ne voulait pas connaître. Certains ont rapporté une autre descente de la SQ à la même date l'an passé.
D'autres ont indiqué que ça criait toute la nuit dans le duplex, et que ça bougeait jusqu'au levé du jour, et qu'un feu y brûlait en permanence dehors.
Noovo Info | Amélie St-Yves - Une affiche sur le devant de la résidence sur laquelle on peut lire « Oubliez le chien, ici, c'est moi qui monte la garde ».