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Le juge Lukasz Granosik a statué que les groupes n'avaient pas prouvé qu'il était urgent de suspendre le décret de la province pendant que leur affaire était entendue sur le fond.
Un juge de la Cour supérieure du Québec a rejeté une demande d'injonction qui aurait suspendu l'interdiction de tout espace pour prier dans les écoles publiques du Québec.
L'Association canadienne des libertés civiles et le Conseil national des musulmans canadiens ont fait valoir que l'interdiction causait un préjudice irréparable aux étudiants musulmans.
Le juge Lukasz Granosik n'était pas d'accord, statuant mercredi que les groupes n'avaient pas prouvé qu'il était urgent de suspendre le décret de la province pendant que leur affaire était entendue sur le fond.
En avril, le ministre de l'Éducation du Québec, Bernard Drainville, a interdit aux écoles publiques de mettre à la disposition des élèves des espaces de prière, citant la politique de la province sur la laïcité institutionnelle.
M. Drainville avait dit que les étudiants seraient toujours autorisés à prier discrètement et en silence.
Mais les groupes ont plaidé que les prières musulmanes nécessitent une action physique et que des élèves avaient été menacés de mesures disciplinaires pour avoir tenté de prier sur le terrain de l'école.