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M. Miller a nié à plusieurs reprises les allégations et a soutenu que les femmes devraient le poursuivre individuellement.
Un juge de la Cour supérieure du Québec délibérera avant de décider d'autoriser ou non une action collective contre le milliardaire québécois Robert Miller, accusé d'avoir payé des mineures pour des relations sexuelles.
Au dernier jour d'une audience qui en a duré trois, la juge Catherine Piché a entendu les avocats de Sam Joseph Abrams, Raymond Poulet et Helmut Lippmann, tous d'anciens employés de la société Future Electronics fondée et récemment vendue par M. Miller.
Selon le recours collectif, Robert Miller, 81 ans, la société et les trois employés étaient impliqués dans un stratagème présumé visant à recruter des jeunes filles à Montréal pour avoir des relations sexuelles avec M. Miller en échange d'argent et de cadeaux dans les années 1990 et 2000.
Les avocats des ex-employés de M. Miller et de Future Electronics ont déclaré aujourd'hui au tribunal que leurs clients ne devraient pas faire partie du procès parce qu'ils n'étaient impliqués dans aucune des allégations sexuelles portées par les femmes.
Plus tôt cette semaine, l'avocat Jeff Orenstein a affirmé au tribunal que 51 victimes présumées s'étaient manifestées auprès de son cabinet et que le nombre réel pourrait atteindre 100.
M. Miller a nié à plusieurs reprises les allégations et a soutenu que les femmes devraient le poursuivre individuellement plutôt que collectivement dans le cadre d'un recours collectif.
Me Piché a déclaré qu'elle prendrait l'affaire en délibéré et déciderait à une date ultérieure si elle autoriserait le recours collectif.