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Ce ne serait pas la première fois qu'une telle situation se produit.
Il y a presque trois ans jour pour jour, Anthony Thomas «TJ» Hoover II était admis aux urgences de Richmond, dans l'État du Kentucky, à la suite d'un arrêt cardiaque. La famille de M. Hoover raconte qu'on lui a dit qu'il ne présentait aucun signe d'activité cérébrale et que, le lendemain, elle a décidé de le débrancher.
C'est alors qu'au cours d'une série de procédures visant à préparer le don de son cœur, l'inattendu s'est produit: M. Hoover s'est réveillé.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
«Probablement une heure après le début de l'opération, ils sont venus nous chercher et le médecin nous a dit qu'il n'était pas prêt, qu'il s'était réveillé», a confié Donna Rhorer, la sœur de Hoover, lors d'une entrevue télévisée à la chaîne WKYT News.
Ce n'était pas le premier signe de vie de M. Hoover, dit Mme Rhorer. La famille a fini par apprendre que lors d'une procédure de cathétérisme cardiaque plus tôt, il y avait également des signes d'activité. Elle raconte également que lors de la cérémonie de la marche d'honneur pour commémorer le don d'organe imminent de son frère, ses paupières ont semblé s'ouvrir.
«Ses yeux suivaient le mouvement, regardant autour de lui», se souvient Mme Rhorer. «Le responsable de l'unité de soins intensifs nous a dit qu'il s'agissait simplement de réflexes, que c'était normal.»
Mme Rhorer a ramené M. Hoover chez elle pour s'occuper de lui. Bien que WKYT rapporte qu'on lui a dit à l'époque qu'il n'avait pas beaucoup de temps à vivre, M. Hoover est toujours en vie aujourd'hui, trois ans après l'épisode.
Selon Seth Karp, chirurgien en chef au centre médical de l'université Vanderbilt à Nashville (Tennessee), ce n'est pas la seule fois qu'une telle situation s'est produite.
«Il n'est pas rare que l'on parle du donneur et de la question de savoir s'il est mort ou non», a-t-il déclaré à une commission du Congrès américain lors d'une audition en septembre.
Mme Rhorer n'a appris certains détails de l'affaire qu'au début de l'année, rapporte WKYT, lorsque Nyckoletta Martin, qui a témoigné lors de l'audition de septembre, lui a fait connaître le groupe Kentucky Organ Donor Affiliates (Affiliés aux donneurs d'organes du Kentucky).
«Il a tenté à plusieurs reprises de dire "Hé, je suis là". Mais il a été en quelque sorte ignoré», a déploré Mme Rhorer dans l'entretien.
WKYT rapporte que Baptist Health Richmond, où Hoover a été admis, a déclaré dans un communiqué que le personnel «travaille en étroite collaboration avec nos patients et leurs familles pour s'assurer que les souhaits de nos patients en matière de don d'organes sont respectés».
Le bureau du procureur général du Kentucky a déclaré qu'il examinait l'affaire, rapporte WKYT.
Mme Rhorer affirme que si cela encourage d'autres familles à s'exprimer, ou si cela peut sauver une autre vie, elle n'a pas l'intention d'arrêter de raconter l'histoire de Hoover.
«Au plus profond de mon cœur, je sais qu'il s'est passé quelque chose», a conclu Mme Rhorer à KWYT. «Tout ce que j'avais, c'était mon instinct, pendant trois ans, que quelque chose n'était pas ce qu'on nous avait dit.»
-Avec les informations de CNN