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Trois formulaires pour faire des dons sont disponibles sur le site Web de la Ville de Saguenay.
Devant les appels des citoyens et les nombreuses initiatives prises pour aider les sinistrés de La Baie, la Ville de Saguenay a créé un guichet unique pour recueillir les dons et transmettre de l'information aux sinistrés.
Une nouvelle section est désormais accessible sur le site Web de la Ville dans laquelle trois formulaires sont disponibles pour donner des meubles et des électroménagers, pour signaler un logement libre ou pour offrir un service comme le gardiennage d'animaux.
Le porte-parole de la Ville de Saguenay, Dominic Arseneau, explique que la Ville souhaite ainsi éviter d'éparpiller l'aide offerte.
« Ça s'est déjà vu dans d'autres situations d'urgence, où les gens ont vraiment de bonnes intentions, mais où on se retrouve avec des entrepôts de choses laissées un peu n'importe comment, n'importe où. Au final, ce n'est pas efficace. »
Pour tout autre article à donner, comme de la vaisselle ou des vêtements, les citoyens sont invités à se tourner vers les organismes qui offrent ce service. Une liste exhaustive des organismes est disponible sur le site de la Ville.
Saguenay offre aussi le service de cueillette aux gens qui désirent donner des meubles et des électroménagers, mais qui ne peuvent les transporter.
Concernant la possibilité de faire des dons en argent, on peut lire sur le site de la Ville que des discussions sont en cours avec différentes instances afin de considérer l'option de créer un fonds d'aide.
Une ligne d'aide dédiée uniquement aux sinistrés est aussi désormais accessible. Les personnes évacuées sont invitées à téléphoner au 418 697-5117 pour toutes questions.
Divers commerçants de La Baie se mobilisent pour venir en aide aux sinistrés.
Une pharmacie du secteur offre un bon d'achat de 50 $ par adresse évacuée avec preuve de résidence afin que les sinistrés aient accès gratuitement à certains produits essentiels. L'offre s'adressait aux 26 premières demeures évacuées, mais la pharmacienne copropriétaire, Marianne Paré, n'a pu refuser le bon d'achat aux autres sinistrés.
Elle affirme faire son possible pour aider ces citoyens qui fréquentent couramment la pharmacie.
« C'est de l'inconnu. C'est épeurant pour tout le monde. On essaie de les rassurer et de les aider du mieux qu'on peut. On les écoute. S'ils ont des besoins, des questions sur les médicaments ou s'ils ont oublié leurs médicaments, parce que ça arrive, ils ont accès à la pharmacie. »
L'animalierie Dorie est, quant à elle, prête à donner de la nourriture aux citoyens évacués et a fait appel à la générosité de ses fournisseurs pour offrir certains produits neufs.
« On attend des réponses aujourd'hui ou demain côté accessoires. On a déjà peut-être des oui côté nourriture. On attend de voir si ce sera une palette, deux palettes, comment ils pourront nous venir en aide. » - Doriane Larouche, propriétaire
Les deux commerces sont au pied de la côte, de l'autre côté des digues. Ça les stresse de savoir que ça pourrait décrocher à tout moment, mais leurs plans d'urgence sont prêts au besoin. L'objectif premier est que personne ne soit blessé.
Quelques jours après avoir été évacuées, entre 10 et 15 personnes résident toujours à l'hôtel. Certains ont trouvé refuge à leur résidence secondaire, d'autres sur leur terrain de camping ou encore dans des appartements libérés par l'Office municipal d'habitation ou par des propriétaires privés.
« Le but est d'avoir trouvé des logements adéquats pour tout le monde d'ici la fin de la semaine. » - Dominic Arseneau
Au total, plus de 190 résidents ont dû quitter leur domicile depuis avril, dont la très grande majorité depuis le glissement de terrain qui a renversé une maison le 13 juin. Québec a déclaré l'état d'urgence lundi soir.
Le porte-parole de la Ville de Saguenay a tenu à préciser que de nouvelles mesures ont été prises afin de renforcer la sécurité autour du périmètre établi.
Les clôtures ont été renforcées et agrandies et la construction des deux digues d'asphalte concassée s'est terminée lundi.
En plus de la surveillance policière et d'agents de sécurité en soirée et la nuit, des luminaires ont été installées. Cela permettra de repérer de potentiels rôdeurs.
« Il y a eu divers témoignages de personnes qui pensaient voir des gens traverser les barrières au milieu de la nuit. Je le répète : c'est une très mauvaise idée, ne faites pas ça. » - Dominic Arseneau
Avec la collaboration de Jade Laplante - journaliste Noovo Info