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Un joyau à Val-d'Or.
La Forêt récréative a été au coeur des échanges au conseil de ville de Val-d'Or cette semaine.
Un étudiant de secondaire 5 est venu déposer une pétition de 500 noms, dont une centaine venant de camarades du secondaire, aux élus municipaux.
Lée Quévillon veut que la Forêt, un joyau valdorien utilisé 12 mois par année, soit protégée. Il en va de même pour la moraine-Harricana et sa précieuse eau.
Le hic, c'est que la ville a bien peu de pouvoir pour empêcher d'éventuelles exploitations forestières ou minières.
Elle fait des représentations aux ministères et des demandes aux élus, mais ultimement, elle a pratiquement les mains liées.
Il y ensuite eu un échange entre l'étudiant et la mairesse Céline Brindamour.
«Je comprends qu'il faut des études, mais quand il y aura des résultats? Combien d'années il faudra encore attendre pour protéger la Forêt récréative? Quand serons-nous sûrs et certains que personne ne pourra toucher à notre forêt?», a demandé Lée Quévillon.
«Je peux comprendre que ce n'est pas rassurant. Tu as vécu ça depuis 2013 et on est en 2024. Ce sont des choses, malheureusement, qui prennent énormément de temps. En attendant, on a une vigie et on fait tout ce qui est possible de la part de la municipalité», a répondu la mairesse Céline Brindamour.
Le président d'Action boréale, Henri Jacob, a suggéré de demander à ce que le secteur devienne une aire protégée. Il y a déjà une telle zone non loin (Piché-Lemoyne) qui pourrait être agrandie en ce sens. Là encore, c'est une décision qui reviendrait au gouvernement provincial.