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Politique

Un député caquiste s'excuse après avoir critiqué son propre gouvernement

«Il s'est excusé. Donc, j'accepte ces excuses. On tourne la page», a dit le premier ministre.

Le premier ministre du Québec, François Legault, s'exprime lors d'une conférence de presse à l'Assemblée nationale du Québec, le mardi 29 avril 2025.
Le premier ministre du Québec, François Legault, s'exprime lors d'une conférence de presse à l'Assemblée nationale du Québec, le mardi 29 avril 2025.
Thomas Laberge
Thomas Laberge / La Presse canadienne

Le député caquiste Daniel Bernard a dû faire acte de contrition devant son chef après avoir critiqué son propre gouvernement dans une entrevue à la radio de Radio-Canada.  

«Il s'est excusé. Donc, j'accepte ces excuses. On tourne la page», a dit le premier ministre, François Legault, jeudi à l’Assemblée nationale. 

Dans une entrevue radiophonique à l’émission «Des matins en or» de Radio-Canada, le député de l’Abitibi-Témiscamingue a déploré qu’aucun élu de la région ne soit représenté au conseil des ministres. 

«Le poids du conseil des ministres, il est au sud de la province», avait-il affirmé. 

C’est le ministre du Travail et député de Trois-Rivières, Jean Boulet, qui est actuellement responsable de la région de l’Abitibi-Témiscamingue en plus d’avoir la responsabilité de la Mauricie et du Nord-du-Québec. 

«Je suis partisan de travailler en équipe. C'est important de conserver une cohésion et je demeure convaincu que c'est la meilleure façon d'obtenir des résultats», a affirmé M. Boulet mercredi en mêlée de presse. 

M. Bernard a aussi indiqué qu’il était favorable au maintien des agences de placement en santé en raison du manque de personnel dans sa région et a critiqué le fait que le gouvernement réservait les blocs d’énergie d’Hydro-Québec pour le sud de la province.  

«Ils prennent nos ressources, et ils vont les transformer en bas à Bécancour», a-t-il dit alors. 

Avant de porter les couleurs de la Coalition avenir Québec dans Rouyn-Noranda-Témiscamingue, Daniel Bernard a été député libéral de la même circonscription.

Thomas Laberge
Thomas Laberge / La Presse canadienne