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Une main-d'oeuvre qualifiée est disponible.
Un Centre de la petite enfance de Malartic, en Abitibi, prend les grands moyens pour contrer la pénurie de main-d'oeuvre.
Les dirigeants du CPE Bambin et Câlin ont organisé un voyage de recrutement à Marrakech, au Maroc.
En quelques jours, 80 entrevues ont été menées. Du lot, une vingtaine de travailleuses vont venir travailler chez nous, idéalement à la fin 2023.
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Ce ne sera cependant pas une mince tâche, alors qu'il faudra convaincre Immigration Québec, Immigration Canada, faire reconnaître les diplômes acquis l'étranger et obtenir les permis de travail.
C'est du travail, mais ça vaudra le coup, estime le directeur général du CPE Bambin et Câlin, Yves Marcotte:
«Il y en avait 80 prêtes à partir, elles seraient toutes embarquées dans ma valise. C'est très impressionnant de voir à quel point les gens sont diplômés là-bas, mais qu'il n'y a pas assez de travail. Ça fait des gens extrêmement motivés à venir s'installer ici.»
Yves Marcotte explique qu'il n'a pas eu beaucoup de mal à leur vendre l'Abitibi:
«Elles étaient très renseignées et la plupart avaient fait leurs devoirs. Elles savaient où est situé Malartic. Ce n'est pas un problème de venir s'installer en région, elles sont conscientes de la température. Elles ont beaucoup d'information, ce n'est pas si stressant pour elles.»