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«Le cancer du sein, c’est pas juste un cancer de matante.»
«Le cancer du sein, c’est pas juste un cancer de matante.»
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Voilà le message que veut passer la Fondation cancer du sein du Québec, qui a remarqué que de plus en plus de jeunes femmes reçoivent ce diagnostic.
C’est le cas d’Émilie Jubinville, qui a reçu un diagnostic de cancer du sein à l’âge de 27 ans seulement, en 2018. Aujourd’hui en rémission, la jeune femme de Candiac s’est confiée à Noovo Info et y est allée d’un puissant témoignage.
Voyez le reportage de Camille Laurin-Desjardins dans la vidéo de cet article.
«Tous les jours, je dois avoir dit à mon chum qu’ils se sont trompés de dossier. Que ça ne se pouvait pas. Quand mes cheveux ont commencé à tomber, là j’ai compris que j’étais malade», se souvient Émilie Jubinville.
Cette dernière raconte que c’est en réalisant un autoexamen qu’elle a constaté que quelque chose clochait. Un examen qui lui a probablement sauvé la vie, assure-t-elle.
«J’ai senti une bosse, grosse comme une tête d’épingle. C’était tout petit, c’était rond. Ça aurait pu passer pour un ganglion, mais je n’avais jamais senti ça.»
«J’ai attendu une semaine ou deux, j’ai refait l’examen et effectivement ça avait grossi, ajoute Mme Jubinville. J’ai pris les démarches tout de suite, j’ai appelé mon médecin de famille. J’ai eu mon rendez-vous assez rapidement. La bosse avait dépassé la grosseur de mon pouce. Ça grossissait d’un centimètre par mois.»
Au Québec, le cancer du sein est le plus diagnostiqué chez les femmes de 30 à 49 ans. Il est aussi la cause principale de décès par cancer pour ce même groupe d’âge, selon la Fondation cancer du sein du Québec.
«Le diagnostic, c’est très difficile à recevoir, mais c’est très difficile à dire aussi. On associe souvent le cancer du sein aux tantes, les mères, grands-mères. On ne pense pas qu’à 30 ans, on peut avoir un cancer du sein. Mais c’est là et c’est vrai», a lancé Émilie Jubinville.
Mme Jubinville mentionne qu’elle a terminé ses traitements de chimiothérapie en février 2020.
«Aujourd’hui je vais bien. Je suis suivie.»
Elle espère également que son histoire incitera les femmes à être conscientes de cet enjeu et qu’elles commencent à faire l’autoexamen.