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Défenseur des droits de l'homme, Irwin Cotler a longtemps critique l'Iran.
Des agents iraniens auraient comploté l'assassinat du défenseur canadien des droits de l'homme et ancien ministre libéral de la justice, Irwin Cotler, qui a longtemps critiqué l'Iran.
Les détails du complot déjoué ont été rapportés pour la première fois lundi par le Globe and Mail, citant des sources anonymes, et confirmés à CTV News par le bureau de M. Cotler.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
Selon le Globe and Mail, la source affirme que Cotler a été informé d'une menace imminente sur sa vie à la fin du mois dernier.
CTV News s'est entretenu avec son bureau, mais M. Cotler, fondateur et président du Centre Raoul Wallenberg pour les droits de l'homme, n'est pas disponible pour une entrevue et ne fera pas de déclaration.
Le ministre de l'approvisionnement, Jean-Yves Duclos, a déclaré aux journalistes lundi matin que le ministre de la sécurité publique, Dominic LeBlanc, était «pleinement conscient de ces allégations».
Mais une déclaration du bureau de M. LeBlanc à CTV News indique que le ministre «ne peut pas commenter ou confirmer des opérations spécifiques de la GRC pour des raisons de sécurité».
Dans une interview accordée à CTV News, l'ancien directeur de la sécurité nationale du Service canadien du renseignement de sécurité, Dan Stanton, a déclaré que M. Cotler pourrait être considéré comme une cible privilégiée d'un régime comme celui de l'Iran.
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«Je ne suis pas choqué dans la mesure où cela fait partie du mode opératoire du régime iranien qui tente de réduire au silence toute personne qui le critique», a-t-il déclaré.
«En raison de son profil, de son statut, si vous voulez faire passer un message, il est, je suppose, une cible viable, et personne n'est vraiment à l'abri de ce type d'activité», a-t-il également déclaré.
M. Stanton a déclaré que la pratique des tentatives d'assassinat préparées par des agents de gouvernements étrangers et exécutées par des mandataires est relativement nouvelle, mais déjà répandue, en termes de nombre de pays qui s'y livrent.
«C'est plus désordonné et c'est aussi un peu le talon d'Achille de ces régimes, car ils sont vulnérables dans la mesure où ces individus n'opèrent pas dans de bonnes conditions de sécurité», a déclaré M. Stanton, rappelant les tentatives similaires qui auraient été déjouées par la Russie, l'Inde et l'Iran. «Ils sont indiscrets. Ils attirent souvent l'attention des forces de l'ordre et se font prendre.»
«Ils doivent donc tendre la main et utiliser ces personnes, mais en même temps, il est très probable que leurs opérations soient identifiées et perturbées», a-t-il ajouté.
M. Cotler, qui est également un ancien envoyé spécial pour la préservation de la mémoire de l'Holocauste et la lutte contre l'antisémitisme, a confirmé à CTV News en décembre dernier qu'il faisait l'objet d'une protection de sécurité 24 heures sur 24, mais n'a pas voulu en dire la raison.
«Je ne sais pas à quoi cela est lié, comme je l'ai dit, ils devraient en parler à la GRC», a déclaré M. Cotler à Vassy Kapelos, animatrice de l'émission Power Play sur CTV News Channel à l'époque. « L'information est correct, j'ai une protection de sécurité, mais je n'en ai pas parlé.»
M. Cotler a ajouté qu'il bénéficiait d'une «excellente protection» et qu'il se sentait «en sécurité» au moment de l'interview.
Avec les informations de Samantha Pope, Mike Le Couteur et Stephanie Ha de CTV News.