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Domicilié à Montréal depuis maintenant 5 ans, il se prépare à des missions humanitaires depuis longtemps.
Alexandre Gallant originaire d’Amqui au Bas-Saint-Laurent se déplace entre l’Ukraine et la Pologne depuis un mois pour apporter de l’aide aux réfugiés et transporter du matériel médical et de la nourriture. Il fait de l’aide humanitaire sa «mission de vie».
Domicilié à Montréal depuis maintenant 5 ans, il se prépare à des missions humanitaires depuis longtemps. «Ça fait deux fois que je suis censé aller en Syrie, mais finalement avec la COVID et tout je n’ai pas pu y aller. Finalement, le conflit en Ukraine est arrivé et je trouvais que ça répondait à ma mission d’apporter de l’aide là-bas. J’ai pris mes économies pour la Syrie afin d’aller en Ukraine.»
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Alexandre Gallant est parti par lui-même et s’est joint à un groupe sur place qui s’occupe également de l’extraction de réfugiés. Basé en Pologne, il doit fréquemment traverser la frontière ukrainienne pour apporter de l’aide sur le terrain.
Dans un camp de réfugiés en Pologne, il remarque rapidement que les Ukrainiens sont méfiants envers les étrangers. «Les gens sont très méfiants envers nous et c’est normal parce que le réseau de trafic humain est énorme, explique-t-il. Tu peux t’asseoir en face d’un refuge et être capable de pointer ceux qui sont ici pour faire de l’observation pour le trafic humain, c’est très évident. C’est pour ça qu’on fait de l’extraction de réfugiés. On s’assure que des gens de la France, de l’Italie, de l’Allemagne viennent les chercher directement ici pour éviter qu’ils tombent dans le trafic humain.»
«Les gens étaient extrêmement méfiants, mais quand on a commencé à amener de la nourriture, à aider les docteurs, à jouer avec les enfants, l’ambiance a complètement changé. Les gens avaient les larmes aux yeux, ils étaient reconnaissants, nous faisaient des accolades.» - Alexandre Gallant
Dans ce refuge qui regroupe des milliers de réfugiés qui ont principalement fui des villes comme Marioupol et Kharkiv, les émotions sont vives. «C’est très dur, si tu as réussi à sortir de là et que tu arrives dans le refuge, tu es chanceux, mais toute la famille souvent est encore là-bas, les maris et les frères sont là pour se battre pour l’Ukraine. On les aide et ils sont contents de nous voir, mais ils ont toujours la tristesse dans les yeux, les larmes ne sont jamais bien loin.»
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Alexandre Gallant compte rester encore un autre mois. Par la suite, il prévoit retourner chez lui, refaire ses bagages, ses économies et le plein d’énergie afin de repartir.