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Le président des États-Unis Joe Biden a appelé samedi à la destitution du dirigeant russe Vladimir Poutine.
Le président des États-Unis Joe Biden a appelé samedi à la destitution du dirigeant russe Vladimir Poutine.
«Pour l'amour de Dieu, cet homme ne peut pas rester au pouvoir», a lancé le dirigeant américain dans un discours prononcé à Varsovie, en Pologne.
M. Biden a également défendu avec véhémence la démocratie libérale et l'alliance militaire de l'OTAN, tout en affirmant que l'Europe doit se préparer à un long combat contre l'agression russe.
Le président américain a pris la parole devant le Château royal, l'un des monuments remarquables de Varsovie qui a été gravement endommagé pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le dirigeant américain a prononcé son discours à Varsovie, en Pologne. | Crédits photo : Evan Vucci
Dans son discours présenté par la Maison-Blanche comme majeur, il a emprunté les mots du pape Jean-Paul II, d'origine polonaise, et a cité le dissident polonais anticommuniste et ancien président, Lech Walesa.
Le président américain a dit que l'invasion de l'Ukraine par Vladimir Poutine menaçait d'apporter «des décennies de guerre». «Dans cette bataille, nous devons être lucides. Cette bataille ne sera pas non plus gagnée en jours ni en mois», a soutenu M. Biden.
Speaking in Warsaw, U.S. President Joe Biden said Vladimir Putin 'cannot remain in power,' dramatically escalating the rhetoric against the Russian leader after his brutal invasion of Ukraine.
— CTV News (@CTVNews) March 26, 2022
Watch Biden's full speech here: https://t.co/jx8L9DpTdF pic.twitter.com/QGgiK6zFql
La foule d'environ 1000 personnes comprenait certains des réfugiés ukrainiens qui ont fui vers la Pologne et ailleurs au milieu de l'invasion brutale.
«Nous devons nous engager maintenant, pour être du combat sur le long terme», a ajouté le président américain.
Le public a écouté son discours portant sur l'invasion russe en Ukraine. | Crédits photo : Evan Vucci
Plus tôt samedi dans la capitale polonaise, Joe Biden s'est entretenu avec des réfugiés ukrainiens ayant fui l'invasion meurtrière de la Russie. Il a embrassé les mères et les enfants et promettait un soutien durable des puissances occidentales.
M. Biden a écouté attentivement les enfants décrire le voyage périlleux de l'Ukraine avec leurs parents. Le président s'est arrêté dans un stade de soccer où les réfugiés se rendent pour obtenir un numéro d'identification polonais qui leur donne accès aux services sociaux tels que les soins de santé et les écoles.
Certaines des femmes et des enfants lui ont raconté qu'ils avaient fui sans leurs maris et leurs pères. En âge de combattre, ces hommes devaient rester pour aider à la résistance contre les forces que le président Vladimir Poutine, « un boucher » selon les mots de M. Biden, a envoyées en Ukraine il y a plus d'un mois.
Pour les dernières nouvelles sur la guerre entre la Russie et l'Ukraine, voyez le dossier Noovo Info.
«Ce qui me surprend toujours, c'est la profondeur et la force de l'esprit humain», a témoigné Joe Biden aux journalistes après ses conversations avec les réfugiés au stade.
Pendant ce temps, la Russie continuait de pilonner des villes dans toute l'Ukraine. Des explosions ont éclaté à Lviv, la grande ville ukrainienne la plus proche de la Pologne. Elle est une destination pour les déplacés, qui a été en grande partie épargnée par les attaques majeures.
Les images de M. Biden rassurant les réfugiés et appelant à l'unité occidentale contrastaient avec les scènes dramatiques de flammes et de fumée noire qui s'échappaient si près de la frontière polonaise.
Le président, qui devait retourner à Washington plus tard dans la journée, a tenté d'utiliser les dernières heures de son voyage en Europe pour rassurer la Pologne sur le fait que les États-Unis se défendraient contre toute attaque de la Russie. Il a reconnu que cet allié de l'OTAN portait le fardeau de la crise des réfugiés de la guerre.
«Votre liberté est la nôtre», a affirmé Joe Biden au président polonais, Andrzej Duda, faisant écho à l'une des devises non officielles de ce pays.
Le président polonais Andrzej Duda était présent lors du discours de Joe Biden au Château royal. | Crédits photo : Evan Vucci
Au palais présidentiel de Varsovie, les deux dirigeants ont évoqué leur respect mutuel et leurs objectifs communs pour mettre fin à l'invasion russe de l'Ukraine.
«Bien que les temps soient très difficiles, aujourd'hui les relations polono-américaines sont florissantes», a déclaré M. Duda.
Plus de 3,7 millions de personnes ont fui l'Ukraine depuis le début de la guerre et plus de 2,2 millions d'Ukrainiens sont entrés en Pologne, bien que le nombre de ceux qui sont restés ou sont partis vers d'autres pays demeure inconnu.
Varsovie, une ville de près de 1,8 million d'habitants, a connu une croissance d'environ 17 % en un mois, les réfugiés étant venus en grand nombre chercher un abri.
Plus tôt cette semaine, les États-Unis ont annoncé qu'ils accueilleraient jusqu'à 100 000 réfugiés. M. Biden a dit à M. Duda comprendre que la Pologne «assumait une grande responsabilité, mais que cela devrait être la responsabilité de l'OTAN».
Selon le président américain, l'accord de «défense collective» de l'OTAN est un «engagement sacré» et l'unité de l'alliance militaire occidentale est de la plus haute importance.
«Je suis convaincu que Vladimir Poutine comptait sur la division de l'OTAN, a déclaré M. Biden. Mais il n'a pas été en mesure de le faire. Nous sommes tous restés ensemble.»
La sécurité européenne est confrontée à son test le plus sérieux depuis la Seconde Guerre mondiale. Les dirigeants occidentaux ont passé la semaine dernière à se consulter sur des plans d'urgence au cas où le conflit se propagerait.
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En plus de la rencontre avec le président polonais, Joe Biden a assisté à une réunion de responsables diplomatiques et de la défense américains et ukrainiens pour faire le point sur la situation militaire, diplomatique et humanitaire de l'Ukraine.
Alors que les Polonais ont jusqu'à présent accueilli les Ukrainiens, les efforts humanitaires sont en grande partie l'œuvre de bénévoles. Le maire de Varsovie, Rafal Trzaskowski, a prévenu que cette situation n'est pas durable et que les services sociaux croulaient sous la pression.
Les États-Unis ont envoyé de l'argent et des fournitures pour s'appuyer le soutien aux réfugiés. Cette semaine, M. Biden a annoncé 1 milliard de dollars d'aide supplémentaire en plus d'accepter des réfugiés.
Une série de sanctions a été imposée par l'Occident contre la Russie et des individus dans l'espoir de forcer le président Poutine à retirer ses troupes. Mais aucune voie claire n'a encore émergé pour mettre fin au conflit.
Bien que les responsables russes aient suggéré de concentrer leur invasion sur le Donbass, une région de l'est de l'Ukraine, Joe Biden a répondu aux journalistes lui demandant si le Kremlin avait changé sa stratégie, qu'il n'est «pas sûr qu'ils l'aient fait».