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Survenue le 19 avril 2020, l'attentat est devenue la pire tuerie de l’histoire canadienne.
Les trois premiers agents de la GRC qui ont répondu à la fusillade de masse de 2020 en Nouvelle-Écosse ont témoigné lundi qu'ils doutaient initialement que le tueur se trouvait dans un véhicule marqué de la GRC, même si un répartiteur avait relayé cette information en s'appuyant sur deux appels au 911.
L'agent Stuart Beselt, qui était chef d'équipe ce soir-là, a déclaré à l'enquête qu'alors que les trois agents se rendaient à toute vitesse sur les lieux de la première fusillade dans la campagne de Portapique, en Nouvelle-Écosse, ils devaient garder l'esprit ouvert sur ce qu'on leur disait.
M. Beselt a confié qu'il n'aurait jamais pu imaginer que le véhicule du suspect était une réplique exacte d'un véhicule de police de la GRC entièrement marqué, avec des lumières de secours et des décalcomanies réfléchissantes.
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L'agent Aaron Patton et lui ont déclaré à l'enquête que si les trois agents avaient croisé le véhicule dans l'enclave sombre à l'ouest de Truro, en Nouvelle-Écosse, ils auraient probablement hésité à ouvrir le feu, ce qui en aurait fait des cibles faciles pour le tireur.
De plus, l'enquête a appris que les trois agents craignaient que la description du véhicule n'ait été trompeuse, car des plaintes exagérées à la police sont souvent déposées par des personnes atteintes de maladie mentale.
MM. Beselt et Patton ont offert leur témoignage lundi, tout comme l'agent Adam Merchant, en tant que membres d'un panel de témoins, répondant aux questions de l'avocat enquêteur Roger Burrill.