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Le Canada sanctionnera dix «complices» de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, a annoncé le premier ministre Justin Trudeau au premier jour d'un voyage en Europe.
Le Canada sanctionnera dix «complices» de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, a annoncé le premier ministre Justin Trudeau au premier jour d'un voyage en Europe, lundi.
Parmi les personnes sanctionnées figurent de hauts fonctionnaires russes anciens et actuels, des oligarques et des proches collaborateurs du régime.
À lire également : Les sanctions contre la Russie similaires à une «déclaration de guerre», lance Poutine
Leurs noms proviennent d'une liste dressée par le leader de l'opposition russe emprisonné Alexei Navalny, a précisé M. Trudeau lors d'une conférence de presse à Londres aux côtés du premier ministre britannique Boris Johnson et de leur homologue néerlandais, Mark Rutte.
«Ces sanctions ont pour objectif d'augmenter la pression sur les autorités russes, y compris sur le cercle rapproché de Vladimir Poutine, a déclaré M. Trudeau. Le travail que nous accomplissons ensemble est de punir Poutine et ses facilitateurs là où ça fait le plus mal, notamment en paralysant leur système financier et en sanctionnant leur banque centrale.»
Le Canada et les pays de l'OTAN multiplient les sanctions financières contre la Russie depuis que le président Vladimir Poutine a décidé d'envahir l'Ukraine.
Here's the new list of 10 Russians that PMJT announced Canada was sanctioning, among them: Margarita Simonovna Simonyan, the editor-in-chief of RT. #cdnpoli
— Rachel Aiello (@rachaiello) March 7, 2022
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Questionné sur leur efficacité, M. Trudeau a répondu qu'il y a «à peine une semaine» bon nombre de pays ne croyaient même pas qu'il soit dans les cartes d'exclure les banques russes du système SWIFT et de s'attaquer à la capacité de la banque centrale russe de puiser dans ses réserves.
«Et pourtant, de voir à quel point les démocraties du monde entier ont résisté et répondu, je pense que c'est une surprise pour Poutine, et peut-être un peu une surprise pour nous tous aussi, que nous puissions réellement résister et pousser très fort pour les principes qui nous animent», a-t-il noté.
Le premier ministre néerlandais a pour sa part reconnu que «les sanctions, jusqu'à présent, n'ont pas eu l'effet désiré (...) de faire cesser l'invasion», mais a assuré qu'elles auront un impact sur le long terme.
Pour les dernières nouvelles sur la guerre entre la Russie et l'Ukraine, voyez le dossier Noovo Info
Parmi les personnes sanctionnées figurent de hauts fonctionnaires russes anciens et actuels, des oligarques et des proches collaborateurs du régime.
Leurs noms proviennent d'une liste dressée par le leader de l'opposition russe emprisonné Alexei Navalny, a précisé M. Trudeau lors d'une conférence de presse à Londres aux côtés du premier ministre britannique Boris Johnson et de leur homologue néerlandais, Mark Rutte.
«Ces sanctions ont pour objectif d'augmenter la pression sur les autorités russes, y compris sur le cercle rapproché de Vladimir Poutine, a déclaré M. Trudeau. Le travail que nous accomplissons ensemble est de punir Poutine et ses facilitateurs là où ça fait le plus mal, notamment en paralysant leur système financier et en sanctionnant leur banque centrale.»
Le Canada et les pays de l'OTAN multiplient les sanctions financières contre la Russie depuis que le président Vladimir Poutine a décidé d'envahir l'Ukraine.
Questionné sur leur efficacité, M. Trudeau a répondu qu'il y a «à peine une semaine» bon nombre de pays ne croyaient même pas qu'il soit dans les cartes d'exclure les banques russes du système SWIFT et de s'attaquer à la capacité de la banque centrale russe de puiser dans ses réserves.
«Et pourtant, de voir à quel point les démocraties du monde entier ont résisté et répondu, je pense que c'est une surprise pour Poutine, et peut-être un peu une surprise pour nous tous aussi, que nous puissions réellement résister et pousser très fort pour les principes qui nous animent», a-t-il noté.
Le premier ministre néerlandais a pour sa part reconnu que «les sanctions, jusqu'à présent, n'ont pas eu l'effet désiré (...) de faire cesser l'invasion», mais a assuré qu'elles auront un impact sur le long terme.
Le Canada envisage d'augmenter le financement consacré à la défense, a indiqué M. Trudeau, notant que ça pourrait se faire dès le «budget qui s'en vient».
«On regarde attentivement les besoins et la réalité de la situation, a-t-il dit. Nous sommes en réflexion sur les investissements qu'on doit faire, mais on reconnaît à quel point c'est important de s'assurer que nos forces armées ont les outils nécessaires pour protéger le Canada et participer pleinement aux missions de l'OTAN.»
La Défense nationale mentionne dans un récent rapport qu'elle prévoit que les dépenses militaires totales en pourcentage du PIB augmenteront à 1,57 % d'ici 2024-2025, ce qui est inférieur à la cible de 2 % fixée par l'OTAN.
Le premier ministre britannique Boris Johnson a dit vouloir éviter de commenter «l'approche du Canada» lorsque questionné sur le sujet. Il a cependant rappelé au passage que son pays consacre 2,4 % de son PIB à la défense et que «le monde change».
M. Trudeau a une fois de plus refusé de dire si le Canada est prêt à augmenter ses exportations de pétrole.
«Nous allons devoir nous ajuster, nous assurer que nous sommes là les uns pour les autres», a-t-il répété.
Les Pays-Bas sont «encore très dépendants» du pétrole et du gaz russe, a dit plus tôt le premier ministre Rutte.
Selon lui, il est essentiel de trouver des «approvisionnements de substitution provenant d'ailleurs» et cela doit se faire «ensemble à travers la coalition de pays qui sont en train de condamner les actions de Poutine».
Le premier ministre Johnson a pour sa part mentionné que «tout le monde voit bien ce qui arrive avec le prix de l'essence» et qu'il veut faire tout en son possible pour protéger les consommateurs.
Le Royaume-Uni étudie la possibilité d'augmenter sa production d'hydrocarbures.
Selon M. Johnson, dans l'immédiat, le pays doit utiliser davantage d'énergie nucléaire et «beaucoup plus» d'énergie renouvelable.
M. Trudeau a également rencontré en matinée la reine Élizabeth II au Château de Windsor.
Crédit photo - Steve Parsons via l'Associated Press
Dans les prochains jours, M. Trudeau se réunira également avec d’autres dirigeants à Riga, en Lettonie, à Berlin, en Allemagne, et à Varsovie, en Pologne.
L’ordre du jour chargé du premier ministre comprend également une rencontre avec le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg.
La ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, s’est rendue en Europe ces derniers jours pour des réunions avec des responsables de l’OTAN et de la Commission européenne au sujet des efforts en cours pour sanctionner la Russie.
Le ministre du Développement international, Harjit Sajjan, se rendra également à Genève, puis rejoindra M. Trudeau en Europe de l’Est pour rencontrer des partenaires des Nations unies et d’autres afin de discuter de la crise humanitaire en Ukraine.
Dimanche, le ministère britannique de la Défense a comparé les tactiques de la Russie en Ukraine à ses interventions armées en Tchétchénie en 1999 et en Syrie en 2016, au cours desquelles elle a multiplié ses raids aériens après avoir rencontré une résistance imprévue au sol. Les services de renseignements britanniques affirment que la détermination des combattants ukrainiens étonne les forces russes et que les bombardements intenses de villes, dont Kharkiv et Marioupol, servent à briser le moral des Ukrainiens.
Au cours d’une conversation d’une heure dimanche, le président turc Recep Tayyip Erdogan a exhorté le président russe Vladimir Poutine à cesser les combats pour tenter de répondre aux préoccupations humanitaires et tenter de trouver une solution politique.
Le Kremlin a déclaré que M. Poutine avait répondu que l’action militaire de la Russie en Ukraine ne pourrait être arrêtée «que si Kyiv cesse les hostilités et répond aux exigences bien connues de la Russie».
Avec un troisième cycle de négociations entre l’Ukraine et la Russie prévu pour lundi, le Kremlin a déclaré que M. Poutine avait exprimé son espoir que l’Ukraine tiendrait pleinement compte des «réalités émergentes».