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Le projet de loi sur les actualités en ligne ferait payer les géants de la technologie pour le contenu journalistique.
Le premier ministre Justin Trudeau ne montre aucun intérêt à transiger avec Meta et Google concernant le projet de loi sur les actualités en ligne qui ferait payer les géants de la technologie pour le contenu journalistique créé par d'autres qui aide ces entreprises à générer des revenus.
Google dit qu'il veut faire un compromis avec le gouvernement libéral sur le projet de loi C-18 qui obligerait les géants de la technologie à payer les médias d'information pour les liens vers le contenu des actualités.
Mais M. Trudeau affirme que les tactiques d'intimidation de Meta et de Google ne fonctionneront pas avec son gouvernement, qui, selon lui, veille à ce que ces entreprises n'affaiblissent pas la démocratie canadienne en menaçant son industrie nationale des médias.
Meta a annoncé la semaine dernière qu'il testera le blocage de l'accès à certaines nouvelles pour certains utilisateurs canadiens de ses plateformes de médias sociaux Instagram et Facebook – une décision qu'il est prêt à rendre permanente si C-18 est adopté plus tard ce mois-ci.
Google a effectué un test similaire plus tôt cette année, limitant l'accès pour environ quatre pour cent de ses utilisateurs canadiens aux nouvelles sur son moteur de recherche.
Lors d'une commission sénatoriale, où le projet de loi est actuellement à l'étude, des dirigeants de médias d'information ont déclaré qu'ils pourraient perdre des millions de dollars si leur contenu était bloqué par Google et Meta.
Ni Google ni Meta n'ont immédiatement répondu à une demande de commentaire.
Meta finance un nombre limité de bourses qui soutiennent les journalistes émergents à La Presse Canadienne.