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«Nous nous souvenons des plus de 51 000 personnes qui sont décédées de la maladie et nous reconnaissons celles qui en subissent encore les graves conséquences.»
Il y a exactement trois ans ce samedi que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) déclarait la pandémie de COVID-19.
L'événement a notamment été souligné par le ministre fédéral de la Santé, Jean-Yves Duclos, dans le cadre de ce qui est devenu la troisième Journée nationale de commémoration pour la COVID-19.
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«Nous nous souvenons des plus de 51 000 personnes qui sont décédées de la maladie et nous reconnaissons celles qui en subissent encore les graves conséquences», a-t-il déclaré dans un communiqué publié samedi matin.
«Nous en profitons pour exprimer notre gratitude à tous les professionnels de la santé et travailleurs essentiels qui, avec compassion, sans relâche et avec courage, sont restés en première ligne tout au long de la pandémie», a ajouté le ministre Duclos.
Après trois ans de pandémie, la situation est enfin «stable» au Canada.
La veille, l'administratrice en chef de la santé publique du Canada, la docteure Theresa Tam, soulignait qu'il n'y a pas eu de nouvelles vagues d'infection causées par des variants au cours des récents mois au Canada.
Les sous-variants d'Omicron continuent de se propager, mais les hospitalisations, les admissions aux soins intensifs et les décès se sont stabilisés.
La Dre Tam a rappelé cependant que les personnes âgées ou immunodéprimées continuent d'être touchées de manière disproportionnée par la COVID-19.
Pour sa part, le premier ministre du Québec, François Legault, a souligné que «le drapeau du Québec sera mis en berne sur la tour centrale de l'hôtel du Parlement et tous les édifices publics du gouvernement du Québec en mémoire des victimes de la COVID-19».
Dans un gazouillis sur son compte Twitter, il écrit: «Trois ans plus tard, mes pensées sont toujours avec les familles et les proches des victimes».
Au Québec, le nombre des victimes du coronavirus s'élève à 18181.
Dans une mise à jour de la situation le 2 février dernier, le directeur national de santé publique, le Dr Luc Boileau, expliquait que l'immunité hybride, acquise par la vaccination et une infection passée, confère une meilleure protection contre les hospitalisations et les décès qu'une immunité acquise uniquement par la vaccination ou la maladie.
Il affirmait à ce moment-là qu'environ les trois quarts des Québécois de moins de 60 ans auraient déjà eu la COVID-19 depuis le début de la pandémie à l'hiver 2020.
Pour printemps 2023, la santé publique du Québec invitait seulement les personnes les plus à risque et celles n'ayant jamais contracté le virus à se faire vacciner à nouveau, en respectant un intervalle de six mois.
Le 3 mars dernier, le Comité consultatif national de l'immunisation (CCNI) recommandait aussi aux Canadiens qui présentent un risque accru de maladie sévère due à la COVID-19 de recevoir une autre dose de rappel de vaccin ce printemps.
Ces populations «à risque accru» comprennent les aînés de 80 ans et plus, les adultes qui vivent dans des foyers de soins de longue durée et des établissements collectifs pour personnes âgées, ainsi que ceux qui ont des «besoins médicaux complexes».
L'intervalle recommandé par le CCNI est aussi de six mois ou plus depuis la dernière dose ou une infection par le SRAS-CoV-2, selon la période la plus longue.