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Le ministre du Travail Jean Boulet a annoncé que les agences québécoises de recrutement et de placement des travailleurs étrangers seront soumises à une vérification «systématique» afin qu’elles respectent les bonnes pratiques vis-à-vis cette clientèle.
Le ministre du Travail Jean Boulet a annoncé que les agences québécoises de recrutement et de placement des travailleurs étrangers seront soumises à une vérification «systématique» afin qu’elles respectent les bonnes pratiques vis-à-vis cette clientèle.
C'est la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) qui aura la responsabilité d'effectuer les vérifications, a précisé M. Boulet lors d'une conférence de presse mercredi.
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On explique que les travailleuses et travailleurs étrangers temporaires sont appelés à être plus présents sur le marché du travail du Québec et l'initiative du gouvernement permettra d'avoir des environnements de travail «accueillants, sains et sécuritaires».
Ainsi, une dizaine d’agents de prévention devraient s’ajouter à la douzaine déjà présents au sein de l’Escouade prévention auprès des travailleurs étrangers temporaires. Ces derniers seront déployés lors de la période estivale, moment où la main d’œuvre temporaire est plus sollicitée.
Le ministère du Travail souligne qu’au moins 385 contrôles ont été effectués auprès de ces agences en 2022 seulement.
Le nombre de travailleurs temporaires au Québec a presque doublé depuis 2019 et il continuera d'augmenter, a aussi prédit le ministre du Travail.
Le nombre de travailleurs étrangers temporaires est passé de 23 300 en 2019 à 38 500 en 2022.
Cette «augmentation importante» répond aux besoins des entreprises, qui doivent composer avec le vieillissement de la population et la pénurie de main-d'oeuvre, a-t-il expliqué.
Autrefois associés à l'agriculture, les travailleurs temporaires sont présents dans le secteur manufacturier, l'hôtellerie, l'hébergement, le commerce de détail et la transformation alimentaire.
Ils ont les mêmes droits et obligations que tout autre autre travailleur québécois, a tenu à rappeler le ministre.
«C'est notre anticipation que ça continue d'augmenter. (...) Est-ce que c'est une dépendance? C'est un besoin. Je ne dirais pas dépendant, mais c'est une force humaine qui répond à des besoins», a-t-il déclaré.