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Travailleur décédé en installant un système d'irrigation: méthode déficiente
Le travailleur était mort électrocuté, alors qu'il procédait à l'installation d'un système d'irrigation de pelouse.
La CNESST conclut que c'est une méthode de travail déficiente dans le contrôle de l'énergie électrique qui a causé le décès d'un travailleur pour une compagnie d'irrigation à Laval, en juin 2023.
Le travailleur était mort électrocuté, alors qu'il procédait à l'installation d'un système d'irrigation de pelouse relié à une pompe submersible dans la rivière des Prairies.
Le rapport de la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) relate que l'homme avait été retrouvé avec la partie inférieure de ses jambes dans l'eau, face contre le sol. Son décès avait été constaté à l'Hôpital Sacré-Coeur, au nord de Montréal.
Le travailleur avait bien reçu de la formation et travaillé en compagnonnage, précise-t-on dans le rapport.
L'enquête a permis de constater que la pompe submersible ne présentait aucun problème mécanique ou électrique.
Toutefois, une expertise réalisée par un ingénieur dans le cadre de l'enquête a révélé que la gaine isolante d'un conducteur à proximité de la pompe était fissurée
«Les essais réalisés sur la pompe ont permis de démontrer que cette fissure, lorsqu'immergée, peut exposer le travailleur à un contact électrique», conclut la CNESST dans le rapport.
«Au moment de l'accident, l'installation de la pompe est en cours. La partie inférieure des jambes du travailleur, la pompe, ainsi que le conducteur fissuré sont dans la rivière. Lors de l'installation de la pompe, un contact électrique s'établit entre le travailleur et la pompe sous tension qu'il manipule», précise la CNESST.
«Le travailleur porte des sandales, est vêtu d'un maillot de bain et sa peau est mouillée. Ces facteurs contribuent à faire diminuer grandement la résistance de son corps et ainsi augmenter l'intensité du courant électrique qui y circule», ajoute la Commission.
Pour éviter qu'un accident similaire survienne, la CNESST a transmis ses conclusions à l'association Irrigation Québec.