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Les conducteurs de véhicules scolaires réclament une hausse de 7000 $ par circuit, uniquement pour les salaires, par le biais d'une enveloppe dédiée exclusivement à la rémunération.
Les syndiqués qui conduisent les autobus scolaires prévoient une crise toute prochaine dans le transport des écoliers si le gouvernement du Québec refuse d’en augmenter adéquatement le financement.
La Fédération des employées de services publics (FEESP), affiliée à la CSN, explique dans un communiqué publié mardi qu’en raison d’un financement inadéquat, les transporteurs de plusieurs régions du Québec refusent de renouveler leur contrat avec les centres de services scolaires.
Le syndicat précise que pour leur part, les conducteurs de véhicules scolaires réclament une hausse de 7000 $ par circuit, uniquement pour les salaires, par le biais d'une enveloppe dédiée exclusivement à la rémunération.
La présidente du Secteur transport scolaire de la FEESP-CSN, Josée Dubé, signale que le salaire moyen des chauffeurs est actuellement de 20 000 $ par année.
Le syndicat affirme que le transport scolaire est un maillon essentiel du réseau de l'éducation et que le ministère doit mettre les ressources nécessaires à son fonctionnement.
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La Fédération, qui représente plusieurs milliers de travailleurs dans ce secteur, affirme que le danger d'une pénurie généralisée est bien réel. Elle signale que plusieurs chauffeurs se cherchent déjà un emploi ailleurs et puisque leur travail n’est pas attractif, il n'y a pas de relève, ce qui pourrait causer bientôt des dommages irréparables au transport des écoliers.