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«Pour s'assurer que cela ne se reproduise plus, Via Rail a été invitée à fournir un rapport indépendant complet sur ce qui s'est passé.»
Le ministre fédéral des Transports, Pablo Rodriguez, a discuté mardi avec la direction de Via Rail au sujet de l'incident lors duquel des passagers voyageant entre Montréal et Québec se sont retrouvés coincés pendant 10 heures à bord d'un train en panne, samedi.
Selon Laurent de Casanove, qui est porte-parole du ministre des Transports, M. Rodriguez a rencontré les dirigeants de Via Rail «pour leur dire que la façon dont les passagers ont été traités samedi était inacceptable».
«Pour s'assurer que cela ne se reproduise plus, Via Rail a été invitée à fournir un rapport indépendant complet sur ce qui s'est passé, à améliorer la formation de ses employés et à revoir ses procédures en cas de panne», a-t-il affirmé.
Le ministre Rodriguez a notamment fait valoir que le transporteur doit tenir ses passagers «mieux informés» lors de telles situations et qu'il doit s'assurer qu'ils ont accès aux services de base même pendant une panne.
M. Rodriguez estime aussi que les passagers doivent se faire offrir d'autres options pour atteindre rapidement leur destination en cas de long retard.
«Les Canadiens méritent d'avoir un service ferroviaire de voyageurs fiable qui répond à leurs besoins», a soutenu le bureau de M. Rodriguez.
Samedi, un train faisant la liaison Montréal-Québec a été immobilisé pendant 10 heures après avoir connu deux problèmes mécaniques consécutifs. Le trajet qui devait prendre trois heures a finalement duré près de 14 heures.
Dans une déclaration publiée dimanche, Via Rail a présenté ses excuses aux passagers touchés pour les «désagréments» et leur a promis un dédommagement.
L'entreprise a expliqué qu'aucun autobus n'était disponible dans le secteur où le train s'est immobilisé pour prendre en charge les passagers. Ceux-ci ont donc dû attendre qu'un autre train vienne les chercher.
L'électricité, la climatisation et les toilettes ont été coupées à certains moments pour permettre des réparations et l'attelage avec l'autre train. Des passagers ont aussi déploré le manque d'informations fournies par le personnel.
«C'était comme être en prison», a raconté à La Presse Canadienne Chip Malt, un touriste américain qui se trouvait à bord du train en question.
«Nous ne nous sentions plus en sécurité dans le train», a-t-il tranché, ajoutant que le personnel était «agressif et causait des problèmes».
Dès dimanche, le ministre Rodriguez s'est dit déterminé à faire la lumière sur cet incident.
«Les passagers méritent mieux», a-t-il écrit sur la plateforme X.
— Avec des informations de Mickey Djuric