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Les membres du jury poursuivent leurs délibérations dans le procès de l’ex-député de Rimouski, Harold Lebel.
Les membres du jury poursuivent leurs délibérations dans le procès de l’ex-député de Rimouski, Harold Lebel. Les 12 jurés doivent décider si l’accusé est coupable d’agression sexuelle.
Les délibérations des neuf femmes et des trois hommes qui composent le juré ont débuté lundi après-midi.
Voyez les explications de Laurence Royer au bulletin Noovo Le Fil 17.
Lundi avant-midi, dans un revirement de situation, la défense a reçu des nouveaux éléments de preuve sur la plaignante dont le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) n’était pas au courant. A donc suivi un contre-interrogatoire de la plaignante, dont l’identité est protégée par un interdit de publication, sur sa participation à un documentaire concernant son expérience dans le système judiciaire.
Le juge Francoeur a averti le jury de ne pas faire de cas du fait qu'on avait rouvert l'enquête pour ces nouveaux éléments. «Cette partie de son témoignage ne doit pas recevoir une considération différente parce que vous l'avez entendu en dernier», a-t-il commenté.
Avant ce revirement de situation, tout était en place pour la dernière étape avant que le jury ne se retire pour délibérer au palais de justice de Rimouski, soit les directives du juge Francoeur. Ces directives ont été repoussées à l'après-midi.
À VOIR | Procès LeBel: qu'est-ce qui explique le retour de la plaignante à la barre?:
La plaignante reproche à Harold LeBel de l'avoir d'abord embrassée alors que les deux se trouvaient dans son condo à l'automne 2017, puis d'avoir tenté de dégrafer son soutien-gorge avant d'aller se coucher à ses côtés pour se livrer à des attouchements à son endroit durant plusieurs heures dans la nuit.
L’accusé soutient au contraire qu'il y a eu un baiser consensuel entre les deux et qu'il s'est ensuite couché à ses côtés, toujours habillé, puis s'est endormi sans que rien d'autre ne se soit produit.
La semaine passée, l'ex-député de Rimouski a fait entendre sa version des faits et a nié l’accusation d’agression sexuelle qui pèse contre lui.
«C’est faux, je n’ai jamais fait ça», avait-il lancé. M. LeBel avait toutefois admis qu’il a embrassé la présumée victime. «Ça, c’est arrivé», avait-t-il raconté devant le jury.
La défense et la Couronne ont présenté toutes leurs preuves dans le procès de l’ex-péquiste Harold Lebel. Mercredi dernier, les avocats ont défendu leurs théories permettant de démontrer au jury si, oui ou non, l’accusé est coupable d’agression sexuelle.
Avec des informations de Noovo Info et de la Presse canadienne.