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Le SPI-CSQ affirme que ses membres accusent un important retard salarial comparativement à leurs collègues du réseau public de santé et de services sociaux.
Les membres du Syndicat du personnel infirmier d’Héma-Québec (SPI-CSQ) sont en grève mardi et mercredi afin de faire pression sur leur employeur afin d’obtenir la parité salariale avec leurs collègues du réseau public de santé.
Le syndicat affirme que ses membres accusent un important retard salarial comparativement à leurs collègues du réseau public de santé et de services sociaux.
La grève est menée par 131 infirmières, infirmières auxiliaires, conseillères et techniciennes oeuvrant dans divers points de service d’Héma-Québec.
La présidente du SPI-CSQ, Nancy Landry, demande au ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé et à la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, d’intervenir dans ce dossier.
«Héma-Québec connaît déjà de sérieux problèmes de pénurie de personnel, qui l’ont obligé à annuler des rendez-vous de dons de sang à plusieurs reprises au cours des derniers mois. Cette situation pourrait tôt ou tard entraîner des conséquences sur la réserve de sang. En refusant d’accorder la parité salariale à son personnel avec le réseau public, Héma-Québec pérennise des conditions qui nuisent à la rétention et à l’attraction du personnel et rendent plus difficiles les collectes de sang au Québec. Au nom de la sécurité et de la santé de la population, M. Dubé et Mme LeBel doivent rappeler à Héma-Québec leurs responsabilités, qui dépassent notre négociation», soutient Nancy Landry.
La grève déclenchée mardi et mercredi touchera le siège social d’Héma-Québec ainsi que les collectes de mardi ayant aux Promenades Saint-Bruno, au Carrefour Richelieu, au Collège Vanier, au Collège John Abbott, au Cégep de Saint-Jérôme et dans les Centres Globule de Laval, de Kirkland, de la Place Versailles et du Quartier Dix 30.
Il en sera de même le 28 septembre pour les collectes se tenant au Mail Montenach, aux Promenades Saint-Bruno, au Carrefour Richelieu, au Club de golf Montcalm, au Collège Vanier, au Centre communautaire de Verchères et dans les centres Globule de Laval, de Kirkland, de la Place Versailles et du Quartier Dix 30.
Héma-Québec lance un appel aux donneurs de sang afin qu'ils se présentent à leur rendez-vous lors des deux journées de grève. Une entente sur les services essentiels intervenue entre Héma-Québec et le Syndicat du personnel infirmier d'Héma-Québec (CSQ-SPI) prévoit en effet le maintien de toutes les collectes de sang, dans région métropolitaine de Montréal.
Héma-Québec affirme par ailleurs être résolue de parvenir à une entente avec ce syndicat, comme elle l'a fait avec sept autres syndicats depuis le printemps.
«Les prétentions syndicales sont surprenantes et résistent mal à l'épreuve des faits. Les représentants de l'employeur sont demeurés disponibles tout l'été. C'est à la demande même du syndicat que les rencontres de négociation ont été reportées à la mi-septembre. Le dialogue s'est poursuivi à la table de négociation dans les derniers jours», précise Roselyne Zombecki, vice-présidente, Personnes, culture et leadership.
Mme Zombecki affime que «les aspects de qualité de vie au travail sont au cœur de la négociation actuelle» et qu' une proposition d'amélioration de l'organisation du travail a été déposée à la table de négociation dès le printemps 2022.
Les membres du SPI-CSQ n’en sont pas à leur première journée de grève alors que leur convention collective est échue depuis le 31 mars 2019.
En juillet dernier, les travailleurs et travailleuses avaient mis en place une journée de grève qui a perturbé les services au siège social d’Héma-Québec ainsi que dans les centres permanents de prélèvements et les collectes mobiles de la grande région de Montréal.
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