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Une soixantaine de personnes se sont rassemblées en son honneur mercredi au Cégep de Jonquière.
C'est un hommage empreint d'émotions qu'ont livré mercredi une soixantaine de personnes réunies dans la forêt nourricière du Cégep de Jonquière à la mémoire de Guylaine Potvin.
Une plaque commémorative a été symboliquement déposée devant un arbre, en écho à l'amour de la défunte pour la nature.
Émus, ses parents ont tenu à dire un mot à toutes les personnes s'étant déplacées pour souligner la mémoire de leur fille.
« [Guylaine] est toujours présente aujourd'hui. [...] Je suis sûre que, sur son nuage en haut, elle nous voit tous, elle se sent remplie d'amour et elle ressent tout l'amour que vous nous transmettez aujourd'hui. » - Jeannine Caouette
Cet hommage survient une semaine après l'arrestation de Marc-André Grenon, accusé de meurtre au premier degré de Guylaine Potvin et d'agression sexuelle grave.
Les parents de Guylaine Potvin, Jeannine Caouette et Romuald Potvin, étaient très émus de cet hommage. Crédit : Pierre-Alexandre Fontaine
Voyez le reportage de Pierre-Alexandre Fontaine.
Parmi les personnes rassemblées à la mémoire de cette étudiante du Cégep de Jonquière assassinée en 2000, se trouvaient d'anciens professeurs.
Hélène Rodrigue, aujourd'hui à la retraite, a enseigné à Guylaine Potvin pendant un an, alors qu'elle étudiait en Éducation spécialisée.
L'ancienne enseignante ne garde que de bons souvenirs de cette jeune femme qui aurait réussi en beauté, selon elle, et qui aurait pu aider plusieurs clientèles.
« C'était une personne ouverte sur les autres, qui avait le souci de l'autre. Elle détectait facilement la souffrance. Elle avait une espèce d'intuition. »
Parmi la foule se trouvaient aussi des policiers à la retraite ayant enquêté sur la mort de Guylaine Potvin, comme l'ancien porte-parole de la Sécurité publique de Saguenay, Bruno Cormier, ou l'ancien directeur du Bureau des enquêtes criminelles de Jonquière, Jean-Marc Sasseville.
Tous deux portaient jusqu'à tout récemment le poids de cette enquête dans laquelle ils ont mis beaucoup d'efforts, sans parvenir à la boucler.
« On ne l'a pas oubliée, Guylaine. La population non plus », conclut Jean-Marc Sasseville.
D'après les informations de Pierre-Alexandre Fontaine - journaliste Noovo Info