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Cette forme de violence se déroule par courriels, par téléphone, sur les médias sociaux, dans des textes et parfois par des confrontations en personne.
La cheffe de la Première Nation Tk'emlups te Secwepemc, en Colombie-Britannique, signale que la sécurité a dû être renforcée dans la foulée de l’annonce, en mai 2021, de la découverte de ce que l'on croit être 215 tombes anonymes dans un ancien pensionnat pour Autochtones.
La cheffe Rosanne Casimir précise par exemple qu’en une occasion, un service de sécurité a dû arrêter quelqu'un qui tentait d'accéder au site avec une pelle à la main.
Mme Casimir signale que des négationnistes ont attaqué la communauté sur les réseaux sociaux et à son avis, la toxicité de ce négationnisme mérite plus d'attention de la part des autorités.
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Dans un rapport provisoire publié la semaine dernière, l’interlocutrice spéciale indépendante pour les enfants disparus et les tombes et les sépultures anonymes en lien avec les pensionnats indiens, Kimberly Murray, a déclaré qu'il fallait envisager d'urgence des mécanismes juridiques permettant au Canada de lutter contre le déni des pensionnats.
Le ministre fédéral de la Justice, David Lametti, s'est dit ouvert à une telle solution.
Kimberly Murray, une membre de la Nation mohawk de Kahnesatake, près de Montréal, a passé une grande partie de l'année dernière à parcourir le Canada et à entendre différentes communautés, experts et survivants. Elle a constaté des inquiétudes à propos de l'augmentation des attaques de négationnistes qui défient les communautés lorsqu'elles annoncent la découverte de possibles tombes anonymes.
Mme Murray a précisé que cette forme de violence se déroule par courriels, par téléphone, sur les médias sociaux, dans des textes et parfois par des confrontations en personne.
Son rapport final est attendu l'année prochaine et devrait contenir des recommandations.