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«D'avoir appris mon métier auprès des meilleurs de la profession fut un immense privilège.»
Le célèbre descripteur du Canadien de Montréal, Pierre Houde fier, a accepté lundi le prix Foster-Hewitt lundi après-midi, lors de son intronisation au Temple de la renommée du hockey.
M. Houde y est allé d'un discours rempli d'émotions, remerciant ses collègues et ses membres de sa famille «ayant eu leur mot à dire dans le cheminement d'une remarquable carrière dans l'univers du journalisme sportif au Québec», rapporte le média RDS.
«Quand j'ai reçu l'appel le printemps dernier m'annonçant qu'on me faisait cet honneur, je suis resté subjugué, sans mots. Moi, ce moulin à paroles! Je crois que ça en dit beaucoup sur l'effet que ça m'a fait», a déclaré celui est sur la scène médiatique depuis ses 21 ans.
«Je suis reconnaissant envers tous ceux qui m'ont ouvert les portes des grandes stations de radio malgré mon très jeune âge.»
Pierre Houde a raconté devant une salle comble ses débuts professionnels à la fin des années 1970.
«D'avoir appris mon métier auprès des meilleurs de la profession fut un immense privilège et un tremplin professionnel», a souligné M. Houde, reconnu pour ses envolées, telles que son traditionnel «Et le buuuut» lorsqu'un filet est inscrit.
L'apport incalculable de ses collaborateurs analystes au fil des décennies n'a pas été passé sous silence, qu'il s'agisse du regretté Yvon Pedneault, de Pierre Bouchard, de Benoît Brunet, ou de son complice des 14 dernières années, Marc Denis.
«Je suis reconnaissant pour le soutien inconditionnel que m'a offert la LNH durant toutes ces années. Gary (Bettman), je m'ennuie de nos entretiens annuels durant la finale de la coupe Stanley. Mais tu sais quoi, j'ai bon espoir qu'on renouvellera l'expérience un jour. Après tout, il nous reste chacun 25 bonnes années dans le domaine!», a-t-il lancé au comissaire de la LNH sur une note humoristique.
«Reconnaissant aussi envers l'organisation du Canadien, bien sûr. Geoff Molson et toute l'organisation me donnent le privilège d'entrer dans le temple du hockey à peu près tous les deux soirs, et de m'y sentir comme à la maison, de m'y sentir le bienvenu.»