Début du contenu principal.
«C'est certain que le bilan s'est beaucoup amélioré, mais tant qu'il y aura des décès en motoneige, notre travail n'est pas fini», explique Michel Garneau, directeur marketing de la FCMQ.
La tempête hivernale de vendredi aura fait au moins quelques heureux, alors que les quelques dizaines de centimètres de neige tombées au cours des 24 dernières heures relanceront la saison de motoneige.
La Fédération des clubs de motoneigistes du Québec (FCMQ) profite de cette occasion, qui coïncide avec le début de la Semaine internationale de la sécurité à motoneige, samedi, pour rappeler aux adeptes de ce sport motorisé quelques règles de sécurité essentielles.
«On veut rappeler à nos membres que chaque individu est responsable de sa propre sécurité et qu'ils doivent faire les bons choix pour faire de la motoneige sans danger», explique en entrevue Michel Garneau, directeur marketing de la FCMQ.
À lire également: Malgré la tempête, peu de problèmes sur les routes de la région de Québec
Heureusement, ces efforts de sensibilisation portent leurs fruits, se réjouit-il.
«C'est certain qu'il y a encore du travail à faire, mais une étude réalisée par la fédération démontre que le taux de décès en motoneige a diminué de 50% par rapport à il y a vingt ans, détaille-t-il. C'est certain que le bilan s'est beaucoup amélioré, mais tant qu'il y aura des décès en motoneige, notre travail n'est pas fini.»
Les causes de décès des motoneigistes sont variées. Une vigilance accrue permet toutefois d'éviter le pire dans la plupart des cas.
«C'est différent d'une année à l'autre: il y a les pertes de contrôle, par exemple, précise le directeur marketing. Ensuite, 14% des décès sont dus à des noyades et à l'hypothermie; 23% sont provoqués par la conduite avec des facultés affaiblies. On a aussi des gens qui traversent des routes et qui sont happés par d'autres véhicules, des collisions avec des animaux, bref, on essaie de travailler sur toutes les causes pour améliorer le bilan de chaque saison.»
Tout au long de la saison hivernale, la FCMQ, de concert avec la Sûreté du Québec et le gouvernement du Québec, sensibilisera les motoneigistes aux différents dangers afférents à la pratique de leur sport. Des agents de la Sûreté du Québec, de même que plus de 1200 agents de surveillance de sentier, se trouveront sur le terrain durant l'hiver afin d'offrir un environnement sécuritaire sous surveillance aux motoneigistes.
D'abord, les usagers sont invités à circuler dans les quelque 33 000 kilomètres de sentiers balisés par des bénévoles et à éviter de se déplacer sur des plans d'eau, particulièrement avec le début de saison doux qui a eu pour effet d'amincir la couche de glace. «On demande aux gens de ne pas s'aventurer avant que les clubs n'aient eu la chance d'aller valider l'épaisseur de la glace», indique M. Garneau.
La fédération recommande par ailleurs d'effectuer les randonnées entre 6h et minuit et de planifier un itinéraire et de le partager avec des proches pour être retrouvé plus rapidement si un incident survient.
Le respect de la signalisation, l'observation de la limite de vitesse de 70 km/h et s'abstenir de conduire avec les facultés affaiblies par la drogue ou l'alcool font aussi partie des conseils de sécurité prodigués par la FCMQ.