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Le premier ministre de la Nouvelle-Écosse, Tim Houston, avait déclaré qu'un problème lié à l'application controversée ArriveCan retardait l'entrée des équipes d'électriciens au Canada.
La Nova Scotia Power affirme qu'aucun problème n'a empêché les équipes américaines de traverser la frontière pour aider à réparer le réseau électrique dévasté par l'ouragan Fiona.
Dimanche, la société de services publics et le premier ministre de la Nouvelle-Écosse, Tim Houston, avaient tous deux déclaré qu'un problème lié à l'application controversée ArriveCan retardait l'entrée des équipes d'électriciens au Canada.
Le ministre de la Santé, Jean-Yves Duclos, a souligné lundi matin que le décret rendant l'application obligatoire et exigeant que les citoyens étrangers soient vaccinés pour venir au Canada expirera vendredi.
Les équipes d'électriciens qui aident à rétablir le courant électrique sont considérées comme des travailleurs essentiels et sont exemptées des mesures frontalières.
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Dans une nouvelle déclaration lundi après-midi, la porte-parole de la Nova Scotia Power, Jacqueline Foster, a admis qu'il y avait eu une certaine confusion au sujet de l'application, mais il est maintenant confirmé qu'il n'y avait aucun problème.
L'entreprise de service électrique Versant Power indique que 15 travailleurs de ligne et deux mécaniciens ont quitté Bangor, dans le Maine, pour le Canada tôt lundi matin sans problème, et Central Maine Power rapporte que plus d'une douzaine d'équipes de deux personnes et 10 travailleurs de soutien ont traversé la frontière sans incident vers 7 heures du matin lundi.
«Nous savons maintenant qu'il n'y a eu aucun problème avec ArriveCan, a affirmé Mme Foster. Nos contractants ont traversé la frontière et nous sommes reconnaissants de les avoir dans le cadre de nos efforts de restauration ici en Nouvelle-Écosse.»
L'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) a indiqué qu'elle avait autorisé 19 camions de service électrique au passage frontalier du troisième pont à St. Stephen, au Nouveau-Brunswick, juste après 7 heures du matin lundi. L'ASFC a déclaré que le temps de traitement moyen se situait entre 30 et 60 secondes par véhicule.
L'application ArriveCan a alimenté des débats politiques houleux pendant des mois et les conservateurs ont demandé à plusieurs reprises au gouvernement de la désactiver.
Au cours de la période de questions lundi, le chef conservateur Pierre Poilievre a cité les allégations selon lesquelles ArriveCan aurait retardé les équipes d'électriciens pour exiger que l'application soit supprimée plus tôt que prévu.
Il a demandé: «Le premier ministre suspendra-t-il l'application ArriveCan aujourd'hui, pas samedi, afin qu'il n'y ait plus de blocages à la frontière pour ceux qui essaient d'aider ceux qui en ont désespérément besoin?»
Justin Trudeau a répondu qu'il peut «confirmer qu'il n'y a eu aucun retard à aucune frontière à cause d'ArriveCan ou (autre chose)».
La compagnie de services publics avait déclaré dimanche que les équipes étaient physiquement coincées à la frontière, mais quelques heures après la période de questions lundi elle a confirmé que cela n'avait jamais été le cas.
Mme Foster a suggéré que l'erreur était le résultat d'une «confusion» après que l'on ait craint vendredi - avant que la tempête ne frappe - que les équipes du Maine ne puissent pas traverser la frontière à cause d'ArriveCan.
Aucun passage frontalier du Nouveau-Brunswick n'a signalé de problèmes au cours de la fin de semaine.