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Plus du tiers d'entre eux sont mécontents de la politique de retour au travail au bureau.
Une consultation menée auprès de fonctionnaires fédéraux par leur syndicat laisse voir que plus du tiers d'entre eux sont mécontents de la politique de retour au travail au bureau, au point où ils envisagent de démissionner.
C'est l'Institut professionnel de la fonction publique du Canada, un des grands syndicats de fonctionnaires fédéraux, qui a consulté ses membres au sujet de la politique gouvernementale de retour au bureau à raison de deux ou trois jours par semaine.
Selon cette consultation, plus du tiers seraient mécontents au point d'envisager de démissionner. La proportion est encore plus élevée chez les plus jeunes, soit près de 50 % chez les moins de 30 ans.
Le syndicat note que les plus jeunes travailleurs sont plus souvent aux prises avec le défi des services de garde et sont particulièrement préoccupés par les questions environnementales liées au transport.
L’Institut dit préférer le principe de « présence justifiée» à un ordre général de retour au bureau, ce qui signifierait qu’il faut être au bureau lorsque les besoins opérationnels le justifient.
L'Institut compte 72 000 professionnels membres de la fonction publique fédérale.
Le taux de réponse à la consultation en ligne était d'environ 17 %.