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La crise des surdoses atteint un point critique depuis quelque temps dans la métropole selon des intervenants du milieu communautaire.
L’adolescent décédé d’une surdose dont l’histoire fait couler beaucoup d’encre est l’une des nombreuses victimes de la crise des surdoses. Celle-ci atteint un point critique depuis quelque temps dans la métropole selon des intervenants du milieu communautaire.
Le nombre de surdoses lors desquelles l’organisme L’anonyme est intervenu a explosé au courant de la dernière année, passant de 30 en 2022-2023 à plus d’une centaine en 2023-2024, pour une période qui n’est pas encore terminée.
Une des causes de cette hausse est la contamination des drogues selon le directeur général de l’organisme, Julien Montreuil. Les vendeurs utilisent des substances comme les opioïdes afin de «couper» les drogues qu’ils vendent pour en réduire le coût.
«Ça peut être une espèce de roulette russe», illustre-t-il.
Un autre facteur qu’il pointe du doigt est la stigmatisation qui pousse des gens à consommer seuls et en cachette car ils ont honte.
«Le mix des deux: t'as une substance qui est contaminée et t'es tout seul quand tu la consommes, ça amène à des décès qui sont hyper tragiques», conclut M. Montreuil.