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L'enjeu de la littératie (ou l'aptitude à bien lire et comprendre une information) est un frein au développement social et économique.
6% de la population âgée de 15 ans et plus du Québec vit dans une «grande vulnérabilité», avec des limitations en lecture ou des lacunes en mathématiques: un frein à l'épanouissement de bien des travailleurs, notamment en Montérégie.
Une nouvelle étude la Fondation pour l'alphabétisation suggère au gouvernement de revoir son approche de la pauvreté pour aider les travailleurs à se requalifier et se sortir de cette spirale de précarité.
L'enjeu de la littératie (ou l'aptitude à bien lire et comprendre une information) est un frein évident au développement social et économique de la région mais aussi des traveilleurs qui sont incapables d'aspirer à de meilleurs conditions et de meilleurs postes.
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La conclusion de l’étude propose une approche intersectorielle dans les régions pour résoudre cet enjeu, plutôt que des mesures très ciblées.
En Montérégie, l'indice de grande vulnérabilité est particulièrement élevé à Longueuil à 6%, 5,1% à Saint-Jean et 7,9% à Sorel-Tracy
Il additionne l'indice de pauvreté économique, social et l'indice en littératie
L’auteur de l’étude, l’économiste Pierre Langlois explique ses conclusions:
Selon la Fondation, le gouvernement devrait se doter d'un programme spécifique qui comprendrait, par exemple, du soutien financier pour un individu sans contraintes à hauteur de la mesure du panier de consommation (MPC) et associé à un programme de requalification des compétences de base.
Une telle stratégie permettrait à plus de 176 000 personnes de 20 à 59 ans, sans contrainte à l’emploi, selon l'économiste Pierre Langlois et surtout d'améliorer leur sort d'un point de vue économique.
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