Début du contenu principal.
«Rien ne garantit que le gouvernement canadien évacuera de simples citoyens canadiens et les membres de leur famille dans une situation de crise.»
Dans sa mise à jour de dimanche sur la situation au Liban — qui se détériore de jour en jour en raison de la guerre opposant Israël et le Hamas — Affaires mondiales Canada (AMC) envoie un message aux Canadiens: «Sortez quand vous pouvez».
Affaires mondiales Canada affirme que la capacité de quitter le Liban par des moyens commerciaux pourrait être touchée si le conflit armé s'intensifie dans la région et que «la capacité du gouvernement du Canada de fournir des services consulaires au cours d'un conflit actif, y compris l'évacuation de citoyens, peut être limitée.»
«Dans la mesure du possible, les Canadiens doivent quitter un pays avant une situation de crise. Ils doivent quitter le pays maintenant par des moyens commerciaux s’ils peuvent le faire en toute sécurité.»
Le message d'Affaires mondiales Canada précise que «les évacuations de civils assistées par le gouvernement sont rares à partir d’un pays étranger.»
«Rien ne garantit que le gouvernement canadien évacuera de simples citoyens canadiens et les membres de leur famille dans une situation de crise. En cas d’évacuation, les départs assistés du gouvernement du Canada seront seulement offerts aux citoyens canadiens et aux résidents permanents qui se trouvent au Liban, à leur conjoint et à leurs enfants à charge qui les accompagnent ou, dans le cas d’un mineur, au tuteur qui l’accompagne», ajoute-t-on dans la publication.
Affaires mondiales Canada, de son côté, exhorte les ressortissants canadiens à quitte le Liban sur un vol commercial depuis une dizaine de jours déjà. La ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a aussi demandé plusieurs fois dans les derniers jours aux Canadiens présents au Liban «de rentrer chez eux».
Le gouvernement du Canada déconseille tout voyage au Liban «en raison de la détérioration de la situation sur le plan de la sécurité, de troubles civils, d’un risque accru d’attentats terroristes et du conflit en cours le long de la Ligne bleue qui divise le Liban et Israël.»