Début du contenu principal.
Un sondage mené le mois dernier dans cinq provinces du Canada, dont le Québec et l’Île-du-Prince-Édouard, conclut que 56 % des parents ne considèrent pas que l’élimination sécuritaire des médicaments inutilisés ou périmés est un enjeu essentiel.
Un sondage mené le mois dernier dans cinq provinces du Canada, dont le Québec et l’Île-du-Prince-Édouard, conclut que 56 % des parents ne considèrent pas que l’élimination sécuritaire des médicaments inutilisés ou périmés est un enjeu essentiel.
Le sondage de la firme Angus Reid signale aussi que 48 % des parents n’ont jamais parlé avec leurs enfants des mesures à prendre pour disposer de façon sécuritaire des médicaments inutilisés et que cette proportion grimpe à presque 58 % chez les parents d’enfants de 11 à 12 ans. D’ailleurs, plus de la moitié des parents interrogés ont dans leurs maisons des médicaments inutilisés et près de 70 % avouent ne pas placer leurs médicaments sous clé, ce qui peut constituer un plus grand risque d’ingestion accidentelle par les enfants et les adolescents.
Le sondage a été réalisé pour l’Association pour la récupération des produits santé (ARPS), en partenariat avec Jeunesse sans drogue (JSD) Canada.
Chantal Vallerand, directrice générale de JSD Canada, invite les parents à tenir des conversations avec leurs enfants dès le jeune âge sur l’élimination sécuritaire des médicaments, car à son avis, plus vite les enfants comprendront les risques et effets inhérents aux médicaments, plus les risques d’ingestion accidentelle à la maison seront réduits.
Les commanditaires du sondage rappellent aussi qu’une disposition sécuritaire des médicaments inutilisés protège l’environnement en évitant que des produits chimiques nocifs ne se retrouvent dans les lacs et les dépotoirs.
L’étude a révélé que 65 % des parents disposent des médicaments inutilisés via les programmes de retour, mais qu’il y en a encore beaucoup qui les jettent à la poubelle. Terri Drover, directrice générale de l’ARPS, affirme que de jeter des médicaments à la poubelle ou dans la cuvette entraîne des effets néfastes sur la faune, le bétail, les animaux de compagnie et les collectivités.
Le sondage a été mené auprès d’un échantillon de 1015 parents d’enfants âgés de 11 à 19 ans ainsi que de 505 adolescents âgés de 13 à 19 ans.