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Le Bloc québécois exhorte le premier ministre Justin Trudeau à convoquer un sommet pour discuter de la hausse des transferts en santé réclamée par l’ensemble des provinces.
Le Bloc québécois exhorte le premier ministre Justin Trudeau à convoquer un sommet pour discuter de la hausse des transferts en santé réclamée par l’ensemble des provinces, faisant valoir qu’Ottawa ne peut plus se cacher derrière l’excuse de devoir répondre à une urgence sanitaire.
Le leader parlementaire du parti d’opposition, Alain Therrien, a rappelé lundi que M. Trudeau s’était dit prêt à avoir des conversations sur une éventuelle augmentation, mais qu’il souhaitait attendre après la crise de la COVID-19.
«Si, selon lui, la crise est assez derrière nous pour suspendre les mesures sanitaires, quand est-ce qu’il va, à ce moment-là, convoquer un sommet sur les transferts en santé?», a-t-il lancé durant la période des questions, faisant référence à la levée annoncée des restrictions aux frontières et des obligations de port du masque à bord d’avions et de trains.
M. Therrien a ajouté que le premier ministre fédéral n’avait «plus d’excuse» et devait tenir parole.
M. Trudeau a rétorqué que des discussions ont cours «depuis des mois maintenant» avec les provinces, mais que «les Québécois et tous les Canadiens s’attendent à avoir des résultats».
«Ce n’est pas juste de l’argent que ça prend, ce sont des résultats. Et c’est pour ça qu’on est en discussion avec les provinces pour s’assurer que de nouveaux investissements vont réellement se rendre et aider la population», a-t-il plaidé.
Il n’a pas manqué de souligner les investissements non récurrents faits par le fédéral pour aider les systèmes de santé provinciaux tout au long de la pandémie.
Les premiers ministres provinciaux et territoriaux font front commun depuis plusieurs années pour réclamer une hausse des transferts fédéraux en santé qui ferait passer la contribution d’Ottawa de 22 % à 35 % des coûts. Pour le Québec, cela représenterait une hausse de 6 milliards $.