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La microbrasserie sherbrookoise prend de nouveau de l’expansion.
La microbrasserie sherbrookoise Siboire prend de nouveau de l’expansion et ouvrira sa quatrième succursale cet été, et cette fois, ce sera à Québec. L’établissement ouvrira ses portes dans le quartier Saint-Sauveur, sur la rue Saint-Vallier Ouest.
«Québec, ça fait très longtemps qu’on veut ouvrir dans cette belle ville là!» a lancé d’emblée le copropriétaire, Jonathan Gaudreault. «Pierre-Oliver et moi, les deux propriétaires, on vient les deux du Lac-Saint-Jean. Je dis souvent en blague que quand nos parents nous sortaient à New York, c’était pas mal de nous sortir à Québec.»
«Dès 2010, on avait voulu ouvrir une succursale là-bas, mais ça ne s’était pas concrétisé», dit Jonathan Gaudreault.
La populaire microbrasserie compte déjà deux succursales à Sherbrooke et une autre à Montréal. Ils ont cette fois choisi, dans le quartier Saint-Sauveur de Québec, une rue qui est en plein effervescence pour poursuivre l’aventure.
«C’est un quartier pour lequel j’ai eu un grand coup de cœur lorsque je l’ai visité, grâce à un couple d’amis qui habite là-bas. C’est en train de se dynamiser beaucoup, il y a beaucoup de commerces qui s’y sont installés dans les dernières années», explique le copropriétaire, qui ajoute que des travaux sont prévus au cours des deux prochaines années pour refaire la rue.
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La capacité de production du Siboire devra inévitablement être revue à la hausse, d’autant plus que la microbrasserie, selon ce qui circule, pourrait aussi annoncer d’autres projets d’importance dans les prochains mois.
M. Gaudreault souligne qu’en vertu du modèle actuel, la bière est brassée à Sherbrooke avant d’être livrée dans les succursales. Ce sera d’ailleurs toujours le cas avec la nouvelle succursale de Québec.
«Je pense que 2024 va être une grosse année pour nous», se réjouit l'entrepreneur. «Il y a quelques projets qui sont en cours, donc on a bien hâte de vous les annoncer. On voulait annoncer Québec en premier.»
M. Gaudreault n'avait pas prévu une telle expansion aux débuts du Siboire. «C’est certain que le Siboire soit rendu dans trois villes, quatre succursales… ce n’est pas quelque chose qu’on avait calculé au début […] C’est par opportunités, par passion, avec ce qui nous stimule.»