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Se prêter à des actes sexuels pour avoir à accès un toit? Aussi choquant que cela puisse paraître, il semble que cette pratique existe à l'heure de la crise du logement au Québec.
Se prêter à des actes sexuels pour avoir à accès un toit? Aussi choquant que cela puisse paraître, il semble que cette pratique existe à l'heure de la crise du logement au Québec et Virginie Dufour, porte-parole du Parti libéral (PLQ) en matière d'habitation, trouve cette situation tout bonnement inacceptable.
«Comment est-il possible qu'en 2023, dans une société riche et moderne comme le Québec, des personnes doivent se prêter à des actes sexuels afin d'avoir accès à un toit?» a demandé la députée des Mille-Îles dans un communiqué, qualifiant la situation d'«intolérable».
Mme Dufour demande au gouvernement de «prendre rapidement des mesures» pour que la population puisse se loger «de façon digne».
Sa réaction survient à la suite d'une enquête publiée par le Journal de Montréal, qui a rapporté la crainte de plusieurs organismes en matière de logement sur ce type de situation. Ces demandes se retrouvent principalement dans des «petites annonces» sur le web.
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Selon l'enquête, cette pratique serait utilisée depuis quelques années. Le PLQ s'indigne face à l'inaction du gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ) au pouvoir, qui a déjà refusé de reconnaître la crise du logement par le passé.
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«Malheureusement, au cours des quatre dernières années, le gouvernement caquiste a refusé de reconnaître la crise du logement et son déni a des conséquences néfastes sur les personnes qui peinent à se trouver un logement», a souligné Virginie Dufour. «Que propose la CAQ, maintenant, pour mettre fin à ces pratiques barbares?»
La députée libérale défend également la proposition de son parti, qui voulait bonifier et moderniser le programme AccèsLogis, dans le but d'aider les familles dans le besoin. Selon elle, la CAQ a choisi de lancer un nouveau programme qui «rate complètement la cible et qui n'est pas suffisamment financé».
La ministre responsable de l'Habitation, France-Élaine Duranceau, qualifie cette situation de «complètement illégale». «On invite toutes les personnes qui se retrouvent dans cette situation à se tourner vers les autorités comme la police», nous a-t-on fait savoir via son attaché de presse.
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Le gouvernement du Québec est invité par Québec solidaire (QS) à décréter un plafonnement des hausses de loyer pour aider les centaines de milliers de ménages locataires à faire face à la hausse du coût de la vie. De leur côté, QS propose de plafonner les hausses de loyer en fonction de l'indice de fixation des loyers dévoilé à chaque mois de janvier par le Tribunal administratif du logement, qui n'est pas obligatoire.
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Avec les informations de la Presse Canadienne