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Une somme qui provient de l’investissement de 11 milliards de dollars sur 10 ans prévu dans le budget de 2017 pour l'ensemble des provinces et territoires.
Le gouvernement du Canada va transférer 268 millions de dollars au Québec au cours de la prochaine année pour appuyer les soins à domicile et en milieu communautaire ainsi que les services en santé mentale et en toxicomanie.
Cette somme provient de l’investissement de 11 milliards de dollars sur 10 ans prévu dans le budget de 2017 pour l'ensemble des provinces et territoires.
Le ministre de la Santé, Jean‑Yves Duclos, en a fait l'annonce au Centre communautaire Hochelaga, à Montréal lundi matin, en présence de la députée de la circonscription Soraya Martinez Ferrada, ainsi que de la ministre de la Santé mentale et des dépendances, Carolyn Bennett.
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Questionné à savoir pourquoi Ottawa annonce un renouvellement de l'entente uniquement pour l'année 2022-2023 plutôt qu'à long terme, le ministre Duclos a expliqué que les provinces ont besoin de temps pour évaluer leurs besoins en matière de soins de santé dans le contexte de la pandémie.
«Les provinces et territoires ont souhaité un renouvellement d'un an» et «comme on le sait, la COVID-19 a créé beaucoup de dommages dans nos communautés et nos organismes communautaires donc les provinces et territoires, le Québec en particulier, ont besoin d'un peu plus de temps pour prévoir ce qu'on a envie de faire ensemble au cours des années qui vont suivre».
Dans le communiqué de presse transmis par Ottawa après l'annonce, il est écrit que «le gouvernement du Québec peut utiliser ce financement» pour élargir l’accès aux services de soutien comme la nutrition, la physiothérapie, l’ergothérapie et les services psychosociaux, mais aussi pour augmenter les soins à domicile.
Le gouvernement espère que l'entente permette aussi de réduire le nombre de consultations au service des urgences pour les personnes âgées de 65 ans et plus.
La somme annoncée vise aussi à réduire les conséquences associées à la consommation de substances psychoactives, au jeu d’argent pathologique et à l’utilisation d’internet et à améliorer les services de psychologie pour les jeunes.
Mise au point sur les médicaments pour enfants
Le ministre de la Santé Jean‑Yves Duclos a également promis de faire le point d'ici la fin de la semaine sur l'importation au pays d'un million de bouteilles d’analgésique pour enfants, «pour savoir exactement combien de ces bouteilles sont arrivées sur les tablettes».
Le virus respiratoire syncytial (VRS), la grippe et la COVID ont causé une pénurie de médicaments pédiatriques au pays, ce qui a obligé Santé Canada a faire une commande d'urgence d'acétaminophène et d'ibuprofène pour nourrissons et enfants.
«La demande pour les analgésiques, le Tylenol, l'Advil, l'acétaminophène, les ibuprofènes» a «beaucoup, beaucoup augmenté dans les derniers mois», a rappelé le ministre en soulignant que les compagnies pharmaceutiques avaient doublé leurs productions avant que le gouvernement se tourne vers des fabricants étrangers.
«On va devoir continuer de maximiser la production intérieure de ces médicaments» et «probablement faire venir d'autres analgésiques au cours des prochains mois pour répondre à la demande».
Le ministre Duclos a appelé la population à faire preuve de vigilance, notamment lors «des fêtes d'enfants», pour éviter la circulation de maladies «car les virus qui circulent sont durs».
«Quand un enfant de six mois se retrouve à l'hôpital, à l'urgence, puis aux soins intensifs, on a beau avoir assez de médicaments pour le soigner, ce n'est pas ce qu'on veut, donc il faut faire attention aussi.»
Il a également réitéré l'importance du vaccin contre la COVID19.
«La vaccination, ça fonctionne, on n'est pas au 19e siècle, on a accès à des vaccins au Canada, ils sont gratuits.»
Selon les recommandations de Santé Canada, «les enfants et les jeunes de 5 à 17 ans peuvent se voir proposer une dose de rappel» six mois après leur dernière dose du vaccin contre la COVID-19 ou six mois après avoir eu la COVID-19.