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Les professionnels de l'Institut national de santé publique vont débrayer les 28, 29 et 30 novembre.
Les professionnels de l'Institut national de santé publique vont débrayer les 28, 29 et 30 novembre.
L’avis de grève a été transmis à l’Institut national de santé publique (INSPQ) par le syndicat des professionnels, qui est rattaché à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).
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Ils sont environ 400 professionnels: des conseillers scientifiques, agents d’information, analystes en informatique, conseillers en soins infirmiers et autres.
La rémunération est le principal point en litige, a indiqué en entrevue jeudi Étienne Pigeon, président du syndicat des professionnels.
Comme la convention collective est échue depuis le 31 mars 2020, ces travailleurs n’ont pas eu d’augmentation de salaire depuis. Le syndicat avait repoussé la tenue des négociations pour le renouvellement de la convention collective, à cause du contexte de la pandémie de la COVID-19 en 2020 et 2021.
«On a des écarts salariaux avec des gens qui occupent des fonctions similaires dans le réseau et c’est en grande partie dû au fait que quand notre contrat de travail actuel est venu à échéance, en 2020, on a accepté de mettre sur la glace les négociations pour mieux servir la population, en se disant “sûrement qu’il va y avoir une reconnaissance après”. Mais je crois qu’on a été trop naïfs», a affirmé M. Pigeon.
Comme il s’agit du secteur de la santé, des services essentiels devront être maintenus, si la grève venait à être effectivement déclenchée. L’employeur et le syndicat doivent discuter à ce sujet au cours des prochains jours. Le Tribunal administratif du travail doit entériner l’entente, s’il y en a une entre les deux parties, ou bien trancher lui-même la question, à défaut d’entente.
Il y a quand même espoir, puisque d’autres séances de conciliation sont prévues entre les parties prochainement.
«Ça fait deux ans déjà qu’on attend, en lien avec la situation épidémiologique. Un moment donné, on ne peut pas attendre éternellement non plus. Il faut savoir que tous mes membres ont à coeur la sécurité de la population et qu’en aucun cas, on va compromettre ça par nos revendications», a tenu à souligner M. Pigeon.
Il dit espérer en venir à un règlement satisfaisant sans avoir à utiliser le mandat de grève obtenu de ses membres.
Contactée, la direction de l’INSPQ n’a pas souhaité commenter l’annonce de la grève par le syndicat des professionnels.
Aussi contacté, le Conseil du trésor n’avait pas encore fait connaître ses commentaires, au moment d’écrire ces lignes.