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Le gouvernement Legault a dévoilé jeudi son Plan d'action interministériel (PAI) qui s'inscrit dans sa Politique gouvernementale de prévention en santé (PGPS).
Le gouvernement Legault a dévoilé jeudi son Plan d'action interministériel (PAI) qui s'inscrit dans sa Politique gouvernementale de prévention en santé (PGPS).
Retour dans la sphère publique du Dr. Arruda. Nommé ambassadeur de la politique gouvernementale de prévention en santé. Approche axée sur les saines habitudes de vie donc réduction des besoins en soins de santé. « attachez vos tuques » dit-il. #polqc #noovoinfo pic.twitter.com/kBVeNZ1ACd
— Simon Bourassa (@Simon_Bourassa) June 9, 2022
Québec octroie donc 120 millions $ jusqu’en 2024-2025 pour accomplir les objectifs qui s’articulent autour de quatre principaux axes.
On désire ainsi travailler en «amont du développement des problèmes de santé plutôt qu'en réaction».
La «prévention, c'est ce qui manque en ce moment comme projet de société», a indiqué Sylvie Bernier, présidente des Tables nationales en saines habitudes de vie, qui était présente lors de l'annonce du plan.
La médaillée olympique Sylvie Bernier a pour sa part donné l'exemple de programmes d'éducation alimentaire en milieux défavorisés.
Le ministre Dubé a ajouté que certains montants pourraient servir à faire des campagnes de sensibilisation pour que les citoyens sachent où sont les infrastructures sportives dans leurs communautés.
«Il faut convaincre les Québécois de penser aux saines habitudes de vie» qui peuvent améliorer l'espérance de vie de qualité, a souligné le ministre Dubé.
M. Dubé a tenu à rappeler que des gestes simples contribuent à améliorer les habitudes de vie : consommer de l’alcool avec modération, éviter de fumer, s’alimenter adéquatement, évaluer notre poids et faire du sport. «Il faut agir sur nos habitudes de vie afin de vivre plus vieux, mais aussi plus en santé», a mentionné le ministre.
L'annonce PAI a été saluée par la Société canadienne du cancer ainsi qu'Éduc'alcool.
«Vive la prévention», s’est exclamé l’ambassadeur de la politique gouvernementale de prévention en santé, le Dr Arruda. Il s’agissait de sa première apparition publique depuis son départ à la tête de la santé publique en janvier dernier. À cet effet, Isabelle Charest, ministre déléguée à l'Éducation et ministre responsable de la Condition féminine et le ministre Dubé ont tous deux salué le retour de M. Arruda.
«J'aimerais le remercier au nom de tous les Québécois pour tout le travail qu'il a fait», lors de la pandémie, a soutenu M. Dubé en début de conférence de presse.
Le Dr Arruda a indiqué que sa nomination à titre d'ambassadeur de cette politique était «un très grand privilège» et que son rôle consistera notamment à rencontrer les «acteurs clés» de santé publique dans les différentes régions et s'assurer que «les gens connaissent» et mettent en oeuvre le plan d'action.
«Ce qu'on veut, c'est que chaque ministère contribue à améliorer la santé du Québec», a ajouté Horacio Arruda.
Le docteur Arruda a par ailleurs indiqué que ce n'était «ni un soulagement ni une déception» de ne plus occuper le poste de directeur de la santé publique, en ajoutant que «gérer la prévention, c'est gérer la prochaine crise dans nos hôpitaux».
Une journaliste lui a demandé ce qu'il avait «trouvé le plus difficile» lors de cette période.
«Le manque de connaissance qu'on avait lors de toutes les interventions. Comme scientifique, c'est agréable d'appuyer nos décisions sur des données probantes, mais elles ne le sont pas, au début d'une pandémie, il y a plein de choses qu'on ne sait pas», a répondu le docteur avant d'ajouter «que de gérer quelque chose sans être appuyé par des expériences antérieures est probablement l'élément le plus difficile».
Il a expliqué que les décisions qu'il a prises sont «celles qu'on pensait les plus justes, en termes d'équilibre, pour la population québécoise et il ne faut pas oublier dans quel état de fragilité était le réseau de santé et on ne voulait pas que quelqu'un qui faisait un infarctus arrive (à l'hôpital) et ne puisse pas être traité».
Horacio Arruda a ensuite ajouté «qu'on fait toujours mieux après qu'avant».
Toujours au sujet de la gestion de la pandémie, il a mentionné que «dans le même contexte et les mêmes recommandations, j'en arriverais probablement aux mêmes solutions».