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Les centrales n’ont pas précisé la nature ni les détails du réinvestissement désiré.
Les grandes centrales syndicales québécoises avancent que les travailleurs et travailleuses du Québec sont éprouvés par la «fragilisation» des services publics survenue pendant la pandémie et demandent aux candidats de la campagne électorale provinciale 2022 de clarifier leurs engagements au bénéfice des corps professionnels.
La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), la Confédération des syndicats nationaux (CSN), la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et la Centrale des syndicats démocratiques (CSD) trouvent que les annonces électorales «ne sont pas toujours les plus structurantes ni les plus porteuses pour un projet de société».
DOSSIER | Élections Québec 2022
Ainsi, la FTQ, la CSN, la CSQ et la CSD croient que l’atténuation des effets de l’inflation et des changements politiques passe par un «réinvestissement massif» en santé et en éducation.
Les centrales n’ont pas précisé la nature ni les détails du réinvestissement désiré.
« La pandémie aura démontré à quel point les services publics font partie du quotidien des Québécoises et des Québécois, à quel point ils ont été fragilisés et à quel point ils sont un rouage essentiel à une société et à une économie qui fonctionnent. Il faut un réinvestissement en santé et en éducation, c’est criant!» ont déclaré d’une même voix les quatre centrales dans un communiqué.
La FTQ, la CSN et la CSQ et la CSD, qui disent représenter 1,2 million de travailleurs et travailleuses du Québec, insistent pour que les partis doivent travailler, sur l’amélioration des conditions de vie et de travail de leurs membres, que ce soit «avant, pendant» ou «après les élections».
Cette sortie des syndicats est survenue au sixième jour de la campagne électorale 2022, lors duquel les thèmes de la santé et des aînés étaient les plus abordés dans les programmes de la Coalition avenir Québec (CAQ), de Québec solidaire (QS), du Parti conservateur du Québec (PCQ), du Parti libéral du Québec (PLQ) et du Parti québécois (PQ).
De façon groupée, la CAQ et le PLQ ont promis, à leur façon, de baisser les impôts des particuliers pour contrer les effets de la hausse de l’inflation mais, au moment d’écrire ces lignes, aucun engagement officiel ne traitait des conditions de vie des travailleurs à proprement dit.
En matière de santé, François Legault et la CAQ promettent d'allonger 400 millions de dollars supplémentaires afin d'augmenter le personnel soignant dans le réseau de la santé, en cas d'élection le 3 octobre prochain. Ainsi, M. Legault désire un ajout de 660 médecins de plus dans le réseau en quatre ans.