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Une entreprise israélienne de technologie alimentaire affirme avoir désormais le feu vert pour vendre ses protéines de lait cultivées en laboratoire aux fabricants de produits laitiers et aux entreprises alimentaires du Canada.
Une entreprise israélienne de technologie alimentaire affirme avoir désormais le feu vert pour vendre ses protéines de lait cultivées en laboratoire aux fabricants de produits laitiers et aux entreprises alimentaires du Canada.
Remilk indique avoir reçu une «lettre de non-objection» de Santé Canada concernant sa version de la protéine BLG. Cette dernière peut être utilisée comme ingrédient d'origine non animale dans des produits qui ressemblent et ont le goût du lait, du fromage, du yogourt et de la crème glacée traditionnels.
L'entreprise affirme que la protéine est équivalente à son homologue dérivée de la vache, mais aucun animal n'est impliqué dans sa création grâce à un processus appelé fermentation de précision.
La compagnie est également à la recherche d'un partenaire canadien pour l'aider à lancer et à distribuer son produit.
Les produits laitiers sans matière animale sont plus durables sur le plan environnemental que la production laitière traditionnelle, selon Remilk. De plus, ils ne contiennent pas de lactose, de cholestérol ou d'hormones de croissance, indique la compagnie.
Un avis publié sur le site web de Santé Canada confirme que l'agence fédérale n'a aucune objection à l'utilisation de protéines de lait non animales dans les aliments et ne soulève aucun problème de sécurité.
D'après l'avis, Santé Canada a reçu une demande en 2022 pour autoriser la vente de la protéine BLG produite à partir d'une souche de levure génétiquement modifiée et les scientifiques ont mené une analyse approfondie des données fournies par Remilk.
«À la suite de cette évaluation, il a été déterminé que cette β-lactoglobuline produite par cette souche de levure ne présente pas un risque plus élevé pour la santé humaine que la protéine de lactosérum provenant du lait de vache qui est actuellement disponible sur le marché canadien», peut-on lire dans l'avis d'évaluation de Santé Canada.
L'agence fédérale affirme également que «la valeur nutritionnelle de cette protéine n'est pas différente de celle de la protéine de lactosérum provenant du lait de vache».
Santé Canada note toutefois que la protéine peut produire la même réponse allergique que le lait lorsqu'elle est consommée, de sorte que tous les produits qui en contiennent doivent être étiquetés en conséquence.
«Le Canada est un marché important pour nous, et nous sommes fiers d'être les premiers à y entrer avec l'opportunité d'offrir une expérience laitière sans précédent aux Canadiens», a déclaré Remilk dans un communiqué.
L'entreprise souligne avoir reçu une lettre similaire de la part du la Food and Drug Administration des États-Unis et avoir obtenu l’approbation réglementaire en Israël l’année dernière.
«Nous sommes désormais prêts à nous associer aux principales entreprises alimentaires du pays», a indiqué Remilk.
Santé Canada mentionne que l'intention de Remilk est de vendre cette protéine en vrac aux fabricants de produits alimentaires pour l'utiliser dans une variété de produits tels que des barres nutritionnelles, des boissons à base de plantes, des produits laitiers, des produits de boulangerie, des sauces, des condiments et des soupes.
Le régulateur précise que le produit n'est pas destiné à la vente directe aux consommateurs ni à une utilisation dans les préparations pour nourrissons.