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Politique

Sans contrat de travail, les paramédics du SCFP sont en colère

Les paramédics membres du SCFP soulignent jeudi le deuxième anniversaire de l’échéance de leur convention collective. Pour manifester leur mécontentement, ils iront manifester de 10h à midi devant le bureau montréalais du premier ministre Legault.

/ Noovo Info

Les paramédics membres du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) soulignent jeudi le deuxième anniversaire de l’échéance de leur convention collective.

Pour manifester leur colère et leur mécontentement, les paramédics iront manifester de 10h à midi devant le bureau montréalais du premier ministre du Québec, François Legault.

Avec ce geste de mobilisation, les paramédics veulent rappeler que, selon eux, «le gouvernement du Québec laisse traîner les négociations en longueur en refusant d'améliorer raisonnablement les salaires et conditions de travail.»

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Les travailleurs soutiennent que la profession de paramédic «est frappée de plein fouet par la dévalorisation et le manque de main-d'œuvre.» Selon eux, cette situation entraîne «des répercussions sur les temps de réponse en cas d'appels d'urgence, de même que sur le maintien de l'expertise et la qualité des interventions.»

La manifestation devrait regrouper des syndiqués de la Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec venant de six régions du Québec, soit l’Abitibi-Témiscamingue, le Bas-Saint-Laurent, la Gaspésie, Lanaudière, la Mauricie et la Montérégie.

Grève des paramédics

Les paramédics du SCFP, affilié à la FTQ, ne sont pas les seuls à vivre des négociations houleuses avec leur employeur, c’est le cas aussi des syndicats concernés à la Fédération de la santé et des services sociaux, affiliée à la CSN.

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Actuellement, le litige porte surtout sur les salaires, mais aussi sur les horaires de faction, la retraite et les heures supplémentaires.

Une grève des paramédics touche plusieurs syndicats et plusieurs municipalités depuis quelques mois, mais le public n'est que peu affecté par ces grèves, vu l'ampleur des services essentiels qui doivent être dispensés.