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L'enquête se poursuit et vise à déterminer si ces incidents sont reliés au conflit actuel au Moyen-Orient.
Le Service de police de Montréal (SPVM) a procédé à l'arrestation de cinq personnes — trois mineurs et deux adultes — qui étaient en possession de matières incendiaires, près de synagogues à Côte Saint-Luc et dans l'arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce, dans la nuit de mardi à mercredi.
Le porte-parole du SPVM, Manuel Couture, a déclaré jeudi que les enquêteurs tentaient de déterminer si des synagogues situées près du lieu des arrestations auraient pu être visées par les suspects.
Selon le SPVM, les policiers ont d'abord intercepté un véhicule vers 1h50 à l'intersection du boulevard Décarie et de l'avenue Isabella.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
«À l'intérieur du véhicule se trouvaient trois adolescents, un âgé de 16 ans et deux âgés de 17 ans. Des matières incendiaires ont été trouvées à l'intérieur du véhicule», indique le SPVM dans un communiqué de presse.
«Environ 15 minutes plus tard, à l'aide d'un rapport de la Sécurité publique de Côte-Saint-Luc, le SPVM a procédé à l'arrestation de deux adultes, âgés de 20 et 22 ans, près de l'intersection du chemin Kildare et du boulevard Cavendish. Du matériel incendiaire a également été découvert dans leur véhicule.»
Selon les informations obtenues par Noovo Info, les personnes arrêtées avaient en leur possession des bonbonnes de propane, des bidons d’essence et des cagoules.
À la suite de leur arrestation, les suspects ont été libérés sous conditions et avec une promesse de comparaître au palais de justice de Montréal et à la Chambre de la jeunesse de la Cour du Québec.
Le SPVM précise que l'enquête se poursuit et vise à déterminer si ces incidents sont reliés au conflit actuel au Moyen-Orient.
«À l'approche du 7 octobre, les policiers continueront d'être très visibles et de maintenir une surveillance accrue afin d'assurer la sécurité des résidents de l'île de Montréal», ajoute-t-on.
Des manifestations sont prévues à partir de samedi dans la métropole et ailleurs dans le monde. D'ailleurs, certaines universités ont déjà pris des mesures de sécurité supplémentaires pour éviter des débordements.
Avec des informations de Marie-Michelle Lauzon pour Noovo Info