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À terme, des itinérants y seront hébergés temporairement
La restauration de la maison Bouthillier, dans le Vieux Saint-Jean, est enfin débutée.
Les travaux d’environ 1 M$ du mécène Georges Coulombe, à ses frais dans le bâtiment patrimonial de la rue Jacques-Cartier, devaient être réalisés il y a un an. La Ville avait fait l’annonce quelques mois après son acquisition.
Lundi, quelques ouvriers étaient à l’extérieur pour solidifier le balcon. Les arbustes et les mauvaises herbes ont été arrachés tout autour de la résidence qui, autrefois, appartenait à l’ancien maire, Dr Alexis Bouthillier. Le chantier est barricadé par des clôtures depuis déjà plusieurs mois.
À terme, l’organisme Actions Dépendances y hébergera temporairement des itinérants, alors que le phénomène prend de l’ampleur.
«C'est sûr que ça n’ouvrira pas avant l'hiver, mais ce qu'on m'a confirmé, c'est que d'ici trois ou quatre mois, ça va ouvrir. On s'entend que ce sont des êtres humains qui ont des problèmes multifactoriels. Je sais que ce n'est pas facile pour le voisinage qui cohabite et qui voit presque quotidiennement les sans-abris dormir sur le terrain de l'hôtel de ville. Mais quand ils sont tranquilles, on les tolère.» - Andrée Bouchard, mairesse de Saint-Jean
Il y a 81 sans-abris à Saint-Jean-sur-Richelieu, selon le dernier dénombrement du CISSS de la Montérégie-Centre au début octobre. C'est trois fois plus qu'il y a quatre ans, mais il ne s'agit que de ceux qui sont dans la rue. L’exercice devra être complété avec les chiffres concernant l’itinérance cachée.
Les questionnaires distribués notamment au parc Gerry-Boulet, où avait été installé un chapiteau depuis le début de l'automne, seront analysés conjointement avec l'Institut nationale de la santé publique du Québec (INSPQ). Avec la perte de plusieurs maisons de chambre dans la région, il était beaucoup axé sur le logement.
D’ici quelques semaines, un nouveau centre de jour devrait ouvrir afin de pallier la ressource fermée sur la rue Champlain, au centre-ville, cet été. Elle a été temporairement rouverte sous de strictes conditions après le retrait des tentes au parc Gerry-Boulet, mais seulement d'ici une entente qui est d'ailleurs sur le point d'être ratifiée avec un autre propriétaire johannais qui n'a pas encore été dévoilé.
Un changement de zonage a été nécessaire et une annonce devrait avoir lieu lors de la prochaine séance du conseil municipal.
L'an dernier, durant l'hiver, l'Auberge Harris a pu être mis à contribution pour accueillir les sans-abris en période de grands froids et leur permettre de recevoir des services d'accompagnement. La Ville sera plus autonome avec le nouveau centre de jour, confirme la mairesse, Andrée Bouchard.