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41 cerfs ont été tués durant cette phase.
La Ville de Longueuil a annoncé ce matin la fin de la deuxième phase de son opération concernant «les cerfs de Longueuil» au Parc Michel-Chartrand.
Dans un communiqué de presse transmis aux médias, la Ville a annoncé la fin de la deuxième phase de son opération qui s’est déroulée mardi et mercredi. 41 bêtes ont été chassées pour un total de 105, la limite permise par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. 64 cerfs ont été tués lors de la première phase de l’opération en octobre dernier.
«Maintenant que l’opération de contrôle prévue au permis SEG est complétée, nous poursuivons nos efforts pour favoriser le rétablissement de l’équilibre écologique du parc Michel-Chartrand»
La viande récoltée sera remise à Moisson Rive-Sud. 12 850 portions de viande ont été déjà remises selon le communiqué.
L’abattage de chevreuils au parc Michel-Chartrand était attendu depuis des années. La Ville de Longueuil tente d’y procéder depuis 2020, mais elle a dû faire face à de fortes réactions et à des contestations judiciaires de la part de groupes de défense des droits des animaux concernant leur sort.
L'abattage d'un cerf par un policier de Longueuil avait notamment suscité une levée de boucliers d'organismes à l'hiver 2023. L'agent avait tiré à 13 reprises sur l'animal pour l'abattre non loin du parc Michel-Chartrand, à la suite du signalement d'une citoyenne en lien avec l'état de santé dégradé du chevreuil.
La Ville a envisagé d'autres options, notamment la stérilisation, la régulation des naissances ou même le transport des cerfs vers un refuge, mais les experts ont finalement conclu que la seule solution viable à court terme était de tuer les animaux.
Les contestations judiciaires ont pris fin en octobre 2023, lorsque la Cour d'appel de la province a jugé qu'autoriser l'abattage relevait des droits légaux de la Ville.
La Ville a déclaré à plusieurs reprises que les cerfs de Virginie contribuent aux accidents de la route, augmentent le risque de maladie de Lyme et se déplacent vers les zones résidentielles voisines à la recherche de nourriture en plus de dépouiller la végétation des parcs.
L'année dernière, les responsables municipaux avaient indiqué qu'ils espéraient que l'abattage serait une opération ponctuelle. Ils ont assuré qu'une fois la population réduite, ils pourraient employer d'autres méthodes pour la contrôler sans chasser.
Avec des informations de Guillaume Théroux pour Noovo info