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La députée libérale Marwah Rizqy a déposé mercredi un projet de loi visant à limiter la concentration de CO2 dans les classes du Québec pour limiter la concentration à 1000 ppm.
La députée libérale Marwah Rizqy a de nouveau déposé un projet de loi visant à mieux encadrer la qualité de l'air dans les écoles du Québec, mercredi.
«On a tenté de le faire adopter à la dernière législature», a expliqué Mme Rizqy, qui ajoute avoir ressentis un «vent de fraîcheur» avec l’arrivée d’un nouveau ministre de l’Éducation en Bernard Drainville. «J’aimerais que ça se traduise cette fois-ci avec des actions», a lancé la libérale lors d'un point de presse à l'Assemblée nationale.
Elle met donc au défi M. Drainville d’agir rapidement afin de modifier la norme pour mesurer la qualité de l’air dans les classes.
«La norme dans les écoles, ce n’est 1500 ppm. C’est 1000 ppm (parties par million)», a déclaré la porte-parole de l’opposition officielle en matière d’éducation et d’enseignement supérieur, qui rappelle que la norme est établie par Santé Canada, l’INSPQ, la Santé publique du Québec et le gouvernement du Québec.
Selon ses plus récentes données, 724 classes ont une concentration moyenne hebdomadaire de CO2 qui dépassent 1500 ppm. 72 classes dépassent les 2000 ppm.
Alors qu’un trio de virus se propage au Québec, la physicienne et coordonnatrice scientifique du groupe COVID-STOP Nancy Delagrave, ajoute qu’il faut «attaquer» la transmission de ceux-ci «là où ça compte». Elle explique qu’une filtration par un purificateur portable adéquat peut réduire jusqu’à «92 % des particules infectieuses en suspension dans l’air en 6 minutes.»
Au début du mois de décembre, M. Drainville a reconnu que la cible idéale était 1000 ppm. Il a également reconnu que la situation allait probablement empirer cet hiver, alors que les écoles ferment habituellement leurs fenêtres.
En cas de période de pandémie de virus respiratoire, la norme devrait être abaissée en «deçà de 800 ppm» afin d’assurer la sécurité de tout un chacun, a fait savoir Mme Delagrave.
«Une concentration moyenne hebdomadaire de CO2 inférieure à 1 500 ppm peut être utilisée comme indicateur d’une ventilation adéquate», peut-on lire sur le site du Ministère de la Santé.
Les occupants d’une pièce dont la concentration excède 1500 ppm s’exposent à divers effets négatifs, comme de la somnolence ou des maux de tête.